Le Centenaire du Mouvement Municipal International
1913 - 2013
En 1913 dans la ville de Gant en Belgique, un groupe de maires et de gouverneurs des villes ont pris la décision innovatrice de maintenir leur collaboration de façon plus permanente et plus structurée. C’est ainsi qu’est née l’Union Internationale des Villes. Cent ans plus tard, le mouvement international continue de gagner en force et la communauté internationale reconnait de plus en plus qu’afin d’aborder les questions globales, il faut que le niveau local soit au cœur de la solution. / reconnaît de plus en plus que l’échelon local est au cœur des solutions quand il s’agit d’aborder les questions globales.
La création de CGLU à Paris en 2004 a été une étape majeure dans le mouvement municipal international car elle a réussi à unir les principales associations de gouvernements locaux et régionaux du monde entier. C’est pourquoi CGLU, en tant qu’héritier direct, fête au cours de l’année 2013 le mouvement municipal international. Le point culminant de cette célébration s’est déroulé à Rabat sous la forme d’une exposition de grand format retraçant les points forts des cent dernières années. Cette exposition a été inaugurée à l’occasion du Sommet mondial des dirigeants locaux et régionaux de CGLU.
Il s’agit d’une exposition chronologique qui mesure plus de 100 mètres de long et est divisée en trois bandes :
- La première, dans la partie haute, nous fait découvrir la genèse et l’évolution de ce mouvement municipal international qui a débuté en 1913 à l’occasion de l’Expo Universelle à Gand, Belgique, par la création de l’Union Internationale des Villes, organisation ancêtre de CGLU.
- Celle du milieu évoque les évènements importants de l’histoire de Rabat et du Maroc, ville et pays hôtes du Sommet mondial et 4ème Congrès de CGLU.
- Celle du bas retrace les évènements internationaux qui ont marqué le centenaire
L’exposition a été présentée à Rabat du 1er au 4 octobre dans le cadre du Sommet mondial des dirigeants locaux et régionaux et, suite à cet évènement, était exposée dans les 16 régions du pays hôte du Congrès.
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Le mouvement municipal international commence par la création de l’Union Internationale des Villes en 1913 lors de l’Exposition Mondiale à Gand et, plus précisément, avec la décision de maintenir, de manière permanente, les relations entre municipalités des tous les coins du monde afin de mieux servir les citoyens.
Pendant la période de la deuxième guerre mondiale et dans l’objectif d’établir une paix permanente, les municipalités relancent leur coopération et créent des nouveaux liens qui supplantent les conflits des gouvernements nationaux.
1913
Le mouvement municipal international naît avec la création de l’Union Internationale des Villes (UIV) à Gand, Belgique. Les participants du Congrès International sur la construire des Villes et sur l’organisation de la vie communale décident de créer l’UIV – une structure permanente pour la communication et la documentation de la vie municipale. Le premier siège de l’association est établi à Bruxelles ainsi qu’un Conseil provisoire de 30 membres.
1914
Août 1914 : début de la Première Guerre Mondiale. L’UIV ne peut pas continuer son activité, cependant un siège provisoire est établi aux locaux de l’Association des Municipalités Néerlandaises, VNG, à La Haye.
1918
La première guerre mondiale termine et les pères fondateurs du mouvement rentrent à leurs pays respectifs, la plupart parmi eux survivent la guerre.
1919
Suite à l’armistice, le Secrétaire Général de l’UIV lance un appel pour information et au financement afin de soutenir l’activité de l’Union.
1920
Dans le cadre de la ‘Quinzaine Internationale’ qui a lieu du 5 au 20 septembre à Bruxelles et qui compte une section sur « la planification et la gouvernance locale », une réunion est organisée pour les promoteurs de l’UIV. Henri Sellier, Maire de Suresnes, et Dr Florentinus Marinus Wibaut, Maire d’Amsterdam prennent en charge de la réactivation de l’Union Internationale des Villes. Les fondateurs du mouvement municipal considèrent la Société des Nations comme un partenaire potentiel.
1921
Malgré les difficultés financiers, Emile Vinck, Secrétaire Général de l’UIV, crée les premières Tablettes Documentaires Municipales, un bulletin composé de textes et d’articles principaux de chaque pays membres de l’Union liés à des thématiques de la vie municipale, tels que l’urbanisme, le logement, la assainissement, le transport, l’hygiène, et les incendies. Cette publication est réalisée en coopération avec l’Institut international des Sciences Administratifs et la Fédération internationale de l’habitat et l’aménagement des territoires.
1922
En septembre 1922, une réunion intitulée, « Conférence préparatoire pour les promoteurs de l’Union Internationale des Villes » se déroule à Paris. Les participants prennent la décision d’organiser un Congrès à Paris l’année suivante, mais celui-ci n’aura lieu qu’en 1925.
1923
La coopération inter municipale figure dans l’ordre du jour du la 4ème Assemblée Générale de la Société des nations grâce à une résolution proposée par Cuba à l’Union Panaméricain. Le Secrétariat de la Société est chargé de produire un rapport à ce sujet. Emile Vinck et Ken Harada, responsable de la Société des Nations en charge du rapport, se réunissent plusieurs fois mais le dialogue n’aboutit pas.
1924
30 juin : II Congrès de l’UIV à Amsterdam vise à “établir des relations permanentes entres les autorités locales” et à “compiler de la documentation à distribuer” parmi les membres. Dr F. M. Wibaut devient Président de l’UIV et Emile Braun et G. Cooreman les Présidents Honoraires. Le congrès aborde également la question de savoir comment l’Union peut-elle contribuer au travail de la Société des Nations et des institutions internationales. Une commission est établie pour organiser le prochain congrès.
1925
Le IV Congrès de l’UIV se déroule à Paris, les thèmes principales du Congrès sont : le régime municipal dans les divers pays; la politique foncière des communes et son influence sur le problème du logement; les grandes agglomérations. Le congrès reçoit un rapport de M. G. Montagu Harris, à l’époque Ministère de Santé à Londres, qui jouera un rôle important dans l’histoire d’IULA. Des rapports sur les autres sujets sont également présentés par M. Droogleever Fortuyn, qui deviendra plus tard maire de Rotterdam, et par M. Sellier, maire de Suresnes et secrétaire général of the Union des Villes et Communes de France. Plus de 720 délégués participent au congrès et l’UIV cherche à rétablir des liens avec l’association allemande.
1926
Lors du conseil général à Düsseldorf en octobre, les organes représentes sont officiellement créées. L’Union lance une nouvelle publication, les Sciences Administratives, en plus des Tablettes Documentaires Municipales. En 1926, l’UIV compte un réseau qui unit plus de 52,000 villes dans plus de 30 pays et est actif au niveau national et au niveau international.
1927
Les recommandations de la conférence spéciale de l’UIV qui se déroule à Berne, en Suisse sur les problèmes de signalisation routière, sont adoptées par des nombreuses institutions internationales, y compris la Société des nations. Cette année marque une période de prospérité pour l’Union Internationale des Villes. En effet, l’union prend contact avec les municipalités américaines qui sont soutenues par le Laura Spellman Rockefeller Memorial, parmi d’autres. L’adhésion des britanniques, le retour des allemands et l’élargissement vers l’est de l’Europe contribuent également à la croissance de l’Union. l’Administration Locale est rajouté en supplément aux Tablettes Municipales.
1928
Suite au voyage d’Emile Vinck au Royaume-Uni et en Amérique du Nord en 1925 pour mieux faire connaître l’UIV dans le monde anglophone, l’Union change de nom pour devenir l’International Union of Local Autorities en anglais et prend des mesures pour devenir une fédération d’autorités locales et régionales.
1929
Le IV Congrès de l’IULA débute à Séville et aborde les questions de l’organisation financière des administrations locales, les entreprises communales de nature économique et l’expropriation des terrains pour cause d’utilité publique. Les participants ensuite prennent le train pour Barcelone et lors du trajet, à chaque arrêt, ils rencontrent une délégation de chacune des villes. Dictateur et premier ministre Primo de Rivera préside une session du Congrès et affirme : il faut que la gouvernance démocratique commence au niveau de la municipalité. Pour la première fois, ce congrès attire une importante délégation provenant d’Amérique Latine.
1930
Conférence de l’IULA à Liège-Anvers dans le cadre de la célébration du centenaire depuis la création de la Belgique. Les sessions abordent l’assurance des autorités locales contre tous risques et les services communaux à caractère mixte. Le livre de Jules Lespes « local government in the united states » est publié par l’IULA.
Création de l’Institut International des Sciences Administratives. Création de l’Institut International des Sciences Administratives lors du Congrès International des Sciences Administratives à Madrid.
1931
Des figures clefs du mouvement municipal américain, plus tard regroupé sous le PACH (Public Administration Clearing House), font un tour de l’Europe pendant plusieurs semaines à la recherche de partenaires potentiels, y compris l’IULA. Ces visites fût organisées également en 1930, et se répètent en 1932. Le comité chargé d’organiser et promouvoir les Congrès augmente ses efforts et lance un appel à participer un an avant l’événement. La publication de l’IULA est modernisée en termes de design.
1932
Le V Congrès de l’IULA se tient à Londres, au Royaume-Uni et met un accent sur : les réels modes de gestion des pouvoirs locaux et la formation et le perfectionnement des employés municipaux. M. Montagu Harris présente un rapport de la situation dans 31 pays à ce premier thème. En plus des débats, des visites d’études sont organisées au « garden city » à Letchworth et Welwyn, et des débats avec des figures du monde académique Messieurs Robson, Tawney et Keynes, sont organisés. Pour la première fois depuis le début de sa création, les rapports du congrès sont publiés en anglais et en allemand, et non seulement en français. 28 gouvernements, 27 unions nationales d’autorités locales, 252 municipalités de 40 pays ainsi qu’une cinquantaine d’organisations participent au Congrès – environ 924 participants.
1933
George Montagu Harris voyage aux Etats-Unis pendant plus de 6 mois afin d’étudier les systèmes municipaux. Il fait référence notamment au Public Administration Clearing House à Chicago, sous la direction de Louis Brownlow, en disant que le centre est un des plus riches en termes de recherche aux Etats-Unis. Il voyage également en Inde et au Japon et publie les conclusions de ces voyages dans ses livres « Westward to the East » et « Comparative Local Government »
1934
Conférence de l’IULA se tient à Lyon sur l’enseignement des matières d’intérêt municipal et sur la collecte et la destruction des ordures ménagères. L’American Committee for the International Union of Local Autorités est créé grâce au financement de la Fondation Rockefeller afin de maintenir des relations avec IULA. Ce groupe change la méthode de travail de l’IULA et devient le lien permanent entre le mouvement municipal américain et les autres organisations qui travaillent sur des questions municipales. La contribution financière americaine augmente de 200 USD to 3,500 USD.
1935
La contribution allemande double de 5.000 à 10.000 Reichsmark en raison du Congrès à Berlin qui a été approuvé lors du Congrès à Londres avant qu’Hitler devienne Chancelier de l’Allemagne en janvier 1933. Avec le soutien du Président Wibaut, IULA décide de ne pas annuler le congrès malgré les actions des nazis. Cependant il meure avant le début du Congrès 1935 et est remplacé par George Montagu Harris.
1936
Le VI Congrès de l’IULA se déroule à Berlin-Munich, Allemagne, malgré le taux élevé d’absentéisme et les concernes des membres. Un rapport clef est présenté sur la lutte contre le chômage. Il y a également une exposition intitulé « la Municipalité Allemande » qui est ‘une demonstration unilaterale des accomplissements de la gestion municipale allemande’ (Stefan Coupernas*). Ce Congrès marque le début d’une adhésion plus large pour l’IULA, en dehors de l’Europe et de l’Amérique du Nord. John Stutz, Président de l’American Municipal Association, devient Co-Président de l’IULA.
1937
L’IULA continue à organiser des conférences sur des problématiques liées aux municipalités pour ses membres, telles que la lutte contre la fumée, la poussière et les gaz toxiques et le contrôle du lait, à Paris, France.
1938
Au 25ème anniversaire de la création de l’IULA, une conférence est organisée à Glasgow, Royaume-Uni, dans le cadre de l’Empire Exhibition (exposition coloniale) de l’Empire Britannique. La conférence spécialisée aborde des thématiques qui concernent les administrations publiques, par exemple, le traitement des eaux usées et les déchets industriels et la prévention de la pollution de l’eau. Les préparatifs commencent pour le Congrès à Bucarest en 1940, cependant ce congrès n’aura jamais lieu.
1939
En mai, la ville de Liège inaugure l’exposition internationale hydrologique pour célébrer le succès du canal Albert. L’IULA a tenté d’organiser une conférence à cette occasion mais l’exposition fût clôturée prématurément en septembre à cause de la guerre. Le travail du mouvement cesse pendant la Deuxième Guerre Mondiale qui divise le monde. Un rapport établi par Emile Vinck expliquera plus tard, que le travail de recherche continuait lors du conflit grâce à l’aide de l’association belges et à travers le Centre Panaméricain à La Havane qui était l’adresse officielle de l’IULA durant cette période.
1940
Le VII Congrès de l’IULA est prévu cette année mais est finalement reporté à cause du conflit.
1943
Henri Sellier, maire de Suresnes de 1919 à 1914, promoteur du concept “garden cities”, et activiste au sein de l’UIV décède. 830 femmes à Coventry en Angleterre signent une nappe et donnent de l’argent pour acheter des fournitures médicales à Stalingrad (aujourd’hui Volgograd). La nappe est ensuite brodée et présentée au peuple de Stalingrad comme symbole de solidarité entre les deux villes sévèrement endommagées pendant la guerre et a pour résultat la création d’un lien d’amitié, un prototype du jumelage.
1944
Création à Lyon de “La Fédération” par André Voisin, Jacques Bassot et Max Richard pour promouvoir la décentralisation, l’unification de l’Europe et les organes intermédiaires dans l’organisation de la société. André Voisin, premier secrétaire général du mouvement, jouera plus tard un rôle important dans la création du Conseil des Communes d’Europe.
1945
Le secrétaire général de l’IULA, Emile Vinck, participe à la première réunion de l’UNESCO à Londres, et soumet un mémorandum pour établir coopération.
1946
Une conférence réduite se tient à Bruxelles grâce au soutien de quelques associations nationales (la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la Suisse et les Pays-Bas) et compte sur la participation de 12 unions nationales, au total 120 personnes. Les participants abordent des thèmes liés à la guerre : l’autonomie locale, le rôle des municipalités dans l’éducation civile et les tâches des municipalités dans la reconstruction. Des rapports sont reçus de quelques associations nationales et les débats durent 4 jours en parallèle avec les réunions de l’Institut International des Sciences Administratives.
1947
The first post-war IULA congress is held in Paris, France in the newly refurbished UNESCO building with representatives from 23 countries. During this congress, a group of French and German mayors establish the Union International des Maires (UIM) to foster friendly relations between the two countries and ensure peace. This year, Nicholas Arkema, Director-General of the VNG tours the USA at Emile Vinck’s request to re-establish links between IULA and the US. Efforts are made to make ties with Central and South America, and the Scandinavian countries.
1948
Emile Vinck and Nicholas Arkema decide to move the entire Secretariat to The Hague where it will remain until 2004. In the same year, VNG President Pieter Oud, Mayor of Rotterdam, becomes President of IULA as George Montagu Harris retires, and Mr Arkema, director of VNG, replaces Emile Vinck as Secretary General of IULA. The first female Deputy Secertary-General of IULA is appointed, Ms. H.J.D. Revers, formerly Assistant Director of the Union of Netherlands Municipalities. Emile Vinck’s message upon retiring from the Union, “we pass the torch on to you, keep it burning.” The UIM holds meeting in Mont Pélerin, Switzerland, at the initiative of Eugène Wyler and Dr Hans Zbindon to bring together French and German mayors with view to re-launching dynamic exchanges and reconciliation.
1949
250 délégués participent à la conférence à Genève qui marque le retour de l’union danoise, suédoise et norvégienne, les Allemands redeviennent membres et l’union de municipalités du nouvel état d’Israël adhère. Emile Vinck intervient lors de la conférence en tant qu’ancien secrétaire général et son discours est applaudi. La structure des conférences change : les rapports généraux sont distribués pour les thèmes principaux, les thèmes secondaires sont adressés oralement. L’agenda continue à se concentrer sur la reconstruction et la réconciliation. Le bulletin de l’IULA est publié tous les trois mois et contient des publications plus courtes qui résument les informations et les évènements de l’IULA.
1950
Le PACH fait un appel à un rapprochement entre l’IULA et la Fédération Internationale pour le Logement et l’Aménagement du Territoire (créée en 1913) lorsqu’ils partagent un local à La Haye. Emile Vinck décède quelques jours avant son 80ème anniversaire. Secrétaire général de la Fédération, Andrés Voisin, organise « Les Etats Généraux des Communes et Départements de France » à Versailles du 24 au 25 juin. Cette réunion devient le premier pas du processus qui aboutira à la création du Conseil des Communes d’Europe quelques mois plus tard.
Après 1950, le mouvement se diversifie grâce à la création des nouvelles organisations, associations et unions qui commencent à travailler sur des thèmes spécialisés. Le Monde Bilingue, la Fédération Mondiale des Villes Jumelées (plus tard Fédération Mondiale de Cités Unies), l’Union Internationale des Maires et le Public Administration Clearing House aux Etats-Unis, parmi beaucoup d’autres, visent à renforcer les liens de travail entre les autorités locales.
La croissance du mouvement en dehors de l’Europe et de l’Amérique du Nord marque une étape importante : les réseaux d’autorités locales s’élargissent en créant des sections régionales, notamment en Afrique et en Asie, et lancent des projets de coopération internationaux.
1951
Création du Monde Bilingue par Jean-Marie Bressand qui vise à promouvoir l’éducation bilingue universelle. René Vettier, directeur de l’Ecole normale supérieure de Saint-Cloud devient le président fondateur de l’association. L’UIM a du mal à concrétiser sa constitution d’inspiration fédérale auprès du Conseil de l’Europe. Suite à la proposition du Ministre des Affaires étrangères, Robert Schuman, de créer une Europe organisée afin de maintenir des relations pacifiques, un groupe de maires européens créent le Conseil des Communes d’Europe (CEM) à Genève pour porter la voix des intérêts locaux au niveau européen. L’association est composée principalement des membres pro-européens de l’IULA, de la Fédération et de l’UIM. Le Congrès de l’UILA se déroule à Brighton, Royaume-Uni, et aborde la gestion de l’eau et des eaux usées, les autorités locales et l’éducation. M. Montagu Harris participe à ce Congrès et rend hommage à Emile Vinck.
1952
Dans le cadre du Monde Bilingue, le premier jumelage est réalisé entre Luchon (France) et Harrogate (Angleterre) et compte sur le soutien des deux maires : Alfred Coste-Floret et Don Christelow. Le Monde Bilingue annonce que cette expérience sera composée de trois étapes : la mise en œuvre des systèmes pédagogiques bilingue dans les villes françaises et britanniques où les deux langues seront enseignées en maternelle ; la transformation de ces villes en villes bilingues ; création d’un jumelage pour faciliter des exchanges de professeurs et d’assistants ainsi que les ressources des syndicats.
1953
Le Monde Bilingue n’avance pas à grand pas au niveau national et cherche soutien directement au niveau local. La première Assemblée Générale de CCE se tient à Versailles et a pour résultat l’adoption de la charte des maires et de contribuer aux consultations internationales et aux accords politiques et économiques importants entre les Etats. Le Congrès de l’UILA se tient à Viennes et une étude sur “Les grandes villes et les petites municipalités” est présentée par Dr. Karl Honayand. Le Chef d’Etat autrichien, Dr. Theodore Körner fait également une intervention. Le Congrès se termine avec un bal dans la place de la mairie (Rathausplatz) pour marquer le 40ième anniversaire de l’IULA. Le Bulletin de l’IULA apparait dans trois langues: anglais, français et allemand.
1954
Les jumelages sont au cœur de l’activité du CCE : « Le jumelage est comme une parade nuptiale, il faut que les deux parties se connaissent, qu’elles sachent si l’autre est intéressé et […] qu’ils décident si [les rélatins] veulent une relation permanente. »* Les jumelages du Monde Bilingue s’élargissent au-delà du contexte franco-anglais en Europe, le maire de Neukôln (Berlin de l’Est) propose un jumelage avec des quartiers de Paris et de Londres ; en Amérique, la fédération canadienne des maires et municipalités qui réunit trois cents villes (75% de la population urbaine), devient membre du Monde Bilingue.
1955
Le jumelage est un sujet polémique dans le contexte de la guerre froide. Le CCE est de l’opinion que le jumelage ne doit être réalisé qu’entre villes avec démocraties libérales. Le Monde Bilingue, et plus tard la FMCU-UTO se défend la pratique de jumelage entre des systèmes politiques différents dans la promotion de la compréhension internationale. Le gouvernemetn français dénonce le Monde Bilingue pours ces liens; entre temps, Giorgio La Pira, maire de Florence, organise la conference sur le role des villes dans la construction de la paix – des maires des Etats-Unis, de la URSS et de la République populaire de Chine. Le congrès de l’IULA’s se passe à Rome où le thème principal est ‘le financement et l’autonomie locale’. Dr. Vittorio Pertusio, maire de Gênes, résume les 24 rapports nationaux en un volume qui devient une source importante sur la loi municipale. Le Congrès compte sur une intervention spéciale de sa Sainteté le pape Pie XII lors du Congrès de l’IULA.
1956
Le Président Dwight Eisenhower crée le programme People-to-People pour encourager le peuple américain à entretenir des exchanges avec des citoyens d’autres pays dans la promotion de l’interaction culturelle et de la paix. Le Monde Bilingue annonce un congrès mondial sur le jumelage à St. Etienne en 1956 avec participation de deux maires soviétiques. Par conséquent, lñe CCE appelle les maires français à boycotter ce congrès. Le congrès est finalement reporté jusqu’en 1957 à Aix-les-Bains en suisse.
1957
Le Monde Bilingue devient la FMVJ – Fédération Mondiale de Villes Jumelées lors du congrès d’Aix-les-Bains le 28 avril dans le but de multiplier le nombre d’acteurs et l’efficacité à travers des programmes internationaux. Le président fondateur est Chanoine Félix Kir, Maire de Dijon, France. Le jumelage se convertit en instrument de culture, essentiel dans le rapprochement des peuples, sans considération sur l’orientation politiques et sans exclusivité. Jean Marie-Bressand envoie une lettre à Edouard Herriot, qui est à la fois président du CCE et président honoraire du Monde Bilingue, au sujet du conflit entre le CCE et le Monde Bilingue : « tout divise les Etats, mais tout unit les municipalités ». L’IULA organise un congrès à La Haye sur le problème de l’extension de la ville, la circulation dans le centre-ville et les autorités locales dans l’intégration économique en Europe.
1958
Dans le cadre du programme People-to-People, l’organisation Sister Cities International est créée pour servir de mécanisme d’échange d’information pour le jumelage aux Etats-Unis avec l’objective de promouvoir la paix par le respect, la compréhension et la coopération entre les peuples. La FMCU organise son deuxième congrès à Harrogate, Royaume-Uni où Louis Bazerque, Maire de Toulouse, est élu président. Première réunion de la Commission de Santé Public de l’IULA suite aux relations de travail avec l’Organisation Mondiale de la Santé.
1959
Premier jumelage franco-soviétique réalisé entre Dijon (France) et Stalingrad (URSS) dans le cadre du mouvement FMVJ-UTO : « le jumelage vise à unir les classes ouvrières. En termes pratiques – et l’histoire le confirme – les peuples sont capable de maintenir la paix » maire de Dijon. Le Congrès de l’IULA se déroule à Berlin et se concentre sur les jeunes et le soin aux personnes âgées. La Cérémonie d’ouverture comprend l’intervention de M. Lodovico Benvenuti, secrétaire général du Conseil d’Europe et est présidée par Willy Brandt, maire de Berlin. Une présence internationale d’Asie et d’Afrique marque un moment important pour la croissance de l’IULA.
1960
L’autonomie des autorités locales figure dans l’ordre du jour du 3ème Congrès de la FMVJ-UTO à Aoste (Italie) et un appel est fait par l’UNESCO pour prendre en compte la valeur des échanges culturels au niveau local, entendu comme le niveau plus proche des citoyens. Le président de la FMVJ-UTO et Maire de Coventry, William Callow, et Giulio Dolchi, Maire d’Aoste, accueillent plus de 600 participants. Cette réunion marque l’adhésion des membres africains et le début du jumelage africain. Un congrès de l’IULA se tient à Tel-Aviv, Israël, avec une attention particulière portée sur les tâches des autorités locales dans les régions en voie de développement. Le président de l’IULA, Pieter Oud, prend sa retraite et reçoit un prix. Son successeur est M. A. Spinoy, maire de Malines, Belgique.
1961
La Conférence de l’IULA est organisée à Washington sur le thème des gouvernements locaux, les tendances et les développements, et sur les problèmes des zones métropolitaines avec la participation de plus de 50 pays. Deux représentants, M. Robert F. Wagner, maire de New York, et M. G. E. van Walsum, bourgmestre d’Amsterdam, présentent une étude générale sur les problèmes dans les deux villes et ceux des autorités locales dans leurs pays respectifs. Les publications de l’IULA sont réorganisées dans une seule publication qui sera publiée 5 fois par an, « Local Government Throughout the World » - presqu’exclusivement en anglais. Le programme d’Assistance Technique inter-municipal est lancé par IULA avec la coopération des Nations Unies et le financement de la Fondation Ford.
1962
4ème Congrès de la FMVJ-UTO à Coventry où le premier président africain est élu, Doudou Thiam (Ministre des Affaires Etrangères, Sénégal), avec co-président Valdiodio N’Diaye (Ministre de Finances et maire de M’Backé, Sénégal). Plus de 550 délégués participent au congrès et sont témoins de la création du jumelage triangulaire. Depuis son premier congrès de la FMVJ-UTO, le refus de visas des participants a été un problème pour les organisateurs, le problème est abordé lors du congrès à Coventry. Mme. H. Revers remplace M. Arkema en tant que secrétaire générale de l’IULA, première femme à occuper ce poste.
1963
Le congrès fête le jubilé de l’IULA dans l’ancienne ville hôte de l’Union, Bruxelles. Il aborde la réalité des Gouvernements Locaux au XXème siècle et fête cinquante années de coopération municipale au niveau international. Un rapport est présenté sur « les problèmes de la jeunesse mal-adaptée ». Cette année est aussi marquée par la création de l’Organisation de l’Unité Africaine à Addis-Abeba et par l’élection du premier président, Léopold Sédar Senghor de Sénégal.
1964
Le 5ème Congrès de la FMVJ-UTO se déroule à Varsovie en Pologne où Doudou Thiam est réélu président. Le congrès est un moment de réflexion sur la paix et le jumelage dans le cadre du développement des villes. IULA participe aux séminaires organisés par les Nations Unies sur le thème « des Services Centraux aux Autorités Locales ». Le premier est organisé à New Delhi pour les villes asiatiques, et le deuxième à Zaria (Nigéria) pour les villes africaines.
1965
Le 17ème Congrès de l’IULA se tient à Belgrade. Cette année marque le vingtième anniversaire de la création des Nations Unies et est nommée Année Internationale de la Coopération par l’Assemblée Générale le 21 novembre 1963. Parmi les recommandations de l’Assemblée figurent la création de timbres commémoratifs, un calendrier d’évènements, de publicités et d’échanges d’informations sur tous les éléments de la coopération internationale ainsi que la création des Comités Nationaux pour l’Année Internationale de Coopération.
1966
La conférence de la FMVJ-UTO à Monastir, Tunisie, aborde pour la première fois, le thème de la coopération entre les villes à travers la collaboration directe des élus et des acteurs techniques dans les villes jumelées. Des projets concrets de coopération sont organisés au niveau local dans l’espoir de lancer un effet « boule de neige » de coopération décentralisée. L’organisation devient plus connue sous l’acronym FMCU-UTO (Fédération Mondiale des Cités Unies). La FMCU-UTO obtient le statut A d’organisation non-gouvernementale ce qui marque le début de la représentation directe des autorités locales sur la scène internationale de coopération.
1967
La FMVJ fête ses 10 ans lors du 6ème congrès à Paris où Giorgio La Pira demande des résumés des activités des dix dernières années : la décentralisation, le droit des citoyens à se déplacer librement et la lutte contre le racisme, le fascisme, l’impérialisme et la discrimination y figurent. Les membres de la FMCU-UTO demandent la création de Cités Unies pour compléter l’Organisation des Nations Unies avec un financement particulier pour l’action des Cités Unies. Le Congrès de l’IULA se passe pour la première fois en Asie, à Bangkok où le maire de la ville, Chaman Yuvapurna, intervient. Le 15 mars marque la création de l’Organisation des Villes Arabes (OVA) à Koweït avec l’objectif de faire avancer la coopération entre les villes arabes afin de promouvoir leur développement, tout en préservant leur identité arabe.
1968
Retour à l’idée du bilinguisme lors de la conférence organisée par la FMCU-UTO à Royan, France, sur les méthodes audio-visuelles d’apprentissage des langues dans l’optique de la compréhension entre peuples. Une vingtaine de pays y participent avec une délégation africaine importante. Le siège de l’IULA déménage des locaux de la VNG pour avoir son propre espace, toujours à La Haye, à 50 mètres des anciens locaux.
1969
Le 19ème Congrès de l’IULA se tient à Vienne à l’invitation du maire. Pendant le Congrès de la FMVJ à Paris, Edgar Faure, ministre français de l’Education Nationale, accompagné de trente-neuf représentants, signe une lettre adressée au président de la République Française afin de demander un soutien pour l’action de la FMCU-UTO.
1970
Le Congrès de la FMCU-UTO est organisé à Leningrad (Saint-Pétersbourg) au Palais de Tauride où Giorgio La Pira est réélu président pour trois ans et présente un rapport détaillé de toutes les crises alors présentes dans le monde. 2000 délégués y participent parmi lesquels le président honoraire Léopold Sédar Senghor, président de la République Sénégalaise. Le logo de Cités Unies pour la paix qui vise à incorporer l’action de la FMCU dans la promotion de la coopération, est adopté : « En unissant les villes, nous unissons les nations. Créer des liens par la coopération des nations du Nord et du Sud, de l’Est et de l’Ouest. » Giorgio la Pira. Le bureau des représentants des gouvernements locaux et régionaux auprès de la Commission Européenne du CCE et de l’IULA est ouvert à Bruxelles. L’Organisation Internationale de la francophonie est créée.
1971
Le XXème Congrès de l’IULA se déroule à Toronto au Canada du 19 au 23 juillet. Felix Slavik, maire de Vienne, est élu nouveau président de l’IULA (1971-1978).
1972
Le Congrès de la FMCU-UTO se déroule à Sofia en Bulgarie. A l’ordre du jour : l’eau, l’air, le bruit et les déchets dans la ville (conséquences négatives de l’urbanisation). Le 20 juillet, M. Habib Bourguiba, président de la Tunisie, reçoit une délégation de la FMCU-UTO, y compris J.M. Bressand, et signe un accord pour la création d’un prix Bourguiba pour la coopération. Ce prix est composé de trois niveaux (or, argent, bronze) et vise à promouvoir les bonnes pratiques et encourager les projets de coopération. La FMCU-UTO crée un organisme annexe – le Centre Mondial d’Information sur l’Education Bilingue (CMIEB) – dont le premier président est M. André Martinet. Il sera rebaptisé Centre d’Information sur l’Education Bilingue et Plurilingue (CIEBP) en 2004.
1973
Le travail de la FMCU-UTO est reconnu comme « positif en ce qui concerne la construction de l’Europe en vue de sa représentation » et elle obtient le statut de ‘consultant’ auprès du Conseil de l’Europe. Elle organise la « Conférence Globale Intercommunale pour la protection de la Mer Méditerranée contre la pollution » à Beyrouth qui réunit toutes les grandes villes de la région méditerranéenne afin de débattre de la question de la gestion des déchets. La conférence a pour résultat la Charte de Beyrouth. Création de la Conférence des Régions Périphériques Maritimes d’Europe pour travailler sur l’intégration de la cohésion sociale, économique et territoriale en matière de politique maritime. La FMCU-UTO adopte la Charte définitive sur le développement lors du Congrès à Dakar.
1974
Conférence de la FMCU-UTO organisée à Bologne, Italie, concernant le transport urbain qui a pour résultat la création de la Coopération pour la Mobilité dans les Pays en Développement (CODATU).
1975
Le 22ème Congrès se déroule à Téhéran, Iran. La cérémonie d’ouverture se passe dans la salle d’opéra Rudaki. Un rapport est présenté sur « les nouvelles tendance de l’urbanisation ». Cités Unies France (CUF) est créé pas Bernard Stasi afin de promouvoir l’action des gouvernements locaux dans la promotion de la paix, le développement et la solidarité.
1976
La première conférence d’UN Habitat se tient à Vancouver et a pour résultat la création d’un programme des Nations Unies pour les établissements (UN–HABITAT). Une “Déclaration Commune” est signée par Jean-Marie Bressand, président honoraire de la FMCU-UTO et M. Slavick, président de l’IULA, à Paris pour commencer une collaboration progressive. Le texte circule parmi les membres pour approbation mais reçoit une réaction mitigée.
1977
La FMCU-UTO organise son 9ème Congrès à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe et fête le XXème anniversaire de sa création. Philippe Malaud est président de la FMCU-UTO en début d’année mais est replacé par Jacques Chaban-Delmas (Député-Maire de Bordeaux, France, Président de l’Assemblée Nationale). Le 23ème Congrès de l’IULA se déroule à Hambourg en Allemagne sur le thème « Améliorer la qualité de vie : un défi pour les gouvernements locaux ».
1978
Amadou Cisse-Dia, Député-Maire de la ville de Kaolack, Sénégal, remplace Jacques Chaban-Delmas en tant que président de la FMCU-UTO. L’IULA fête ses 75 ans.
1979
L’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) est créée à l’initiative des maires de Paris et de Québec, Jacques Chirac et Jean Pellicier. Le 24ème Congrès se déroule à Manille aux Philippines où un rapport sur les finances des gouvernements dans 24 pays est présenté aux délégués.
1980
Diego Novelli, Maire de Turin, devient président de la FMCU-UTO ; il remplace Amadou Cissé-Dia, maire de Kaolack, Sénégal.
1981
Le 10ème Congrès de la FMCU-UTO se tient à Casablanca, Maroc, où Enrique Tierno-Galvan, maire de Madrid, est élu président. L’IULA organise son 25ème Congrès à Columbus aux Etats-Unis. Le 17 novembre, la section d’Amérique Latine de l’IULA est créée, son siège est établi à Quito, Equateur. Principalement nommé IULA-LATAM, avec le département technique CELCADEL, aujourd’hui elle est FLACMA et section régionale de CGLU. La 14ème Assemblée Générale du CCE se passe à Madrid qui marque le retour à la démocratie en Espagne après la dictature de Franco.
1982
La FMCU-UTO fête ses 25 ans. Le Conseil de l’Europe organise le 17ème édition de la Conférence Permanente des Autorités Locales et Régionales et adopte la résolution 126 sur les principes de l’autonomie locale.
1983
La première « réunion des femmes élues au niveau local et régional de la Communauté Européenne » se déroule à Pise, accueillie par le maire de la ville Fausta Giana Cecchini et à l’initiative du CCRE.
1984
Le 11ème Congrès de la FMCU-UTO se tient à Montréal, Canada et Pierre Mauroy, maire de Lille, commence son mandat en tant que président de la FMCU-UTO, poste qu’il occupe jusqu’en 1992. Lors de l’Assemblé Générale de CCE à Turin en Italie dans laquelle le président italien, M. Pertini, participe, le Conseil des Communes d’Europe CCE devient le CCRE – Conseil des Communes et Régions d’Europe. L’Union Africaine des Autorités Locales, AULA, et la Section Africaine de l’IULA, sont créées. Leur secrétariat est établi à Harare, Zimbabwe. L’IAURIF (aujourd’hui IAU Ile-de-France) organise le congrès international ‘Metropolis 84’ à Paris pour aborder les problématiques à venir des métropoles.
1985
L’Association Mondiale des grandes Métropoles (Metropolis) est officiellement fondée à Montréal où Michel Giraud, président du Conseil Régional de l’Ile de France est nommé président fondateur. Le 27ème Congrès de l’IULA se passe à Rio de Janeiro et promulgue la Déclaration Universelle de l’Autonomie Locale. SUMMIT (Conférence des principales villes du Monde) est lancée à Tokyo à l’initiative de M. Suzuki, Administrateur de Tokyo. L’objectif est de créer un forum pour aborder la gestion urbaine et le rôle des villes dans la promotion de la paix. Le Conseil d’Europe adopte la Charte Européenne d’Autonomie Local à Strasbourg et l’ouvre aux états membres pour adoption. Il s’agit du premier traité qui établit les normes de la démocratie locale.
1986
La Conférence de la FMCU-UTO contre l’Apartheid est organisée à Dakar, Sénégal, et coïncide avec le 10ème anniversaire des Emeutes de Soweto (le 16 juin 1976). Eurocities est créé par les maires de six grandes villes : Barcelone (Espagne), Birmingham (Royaume-Uni), Francfort (Allemagne), Lyon (France), Milan (Italie) & Rotterdam (Pays-Bas).
1987
Le 28ème Congrès Mondial de l’IULA est organisé à Rome, avec l’intervention du Pape. Le 12ème Congrès de la FMVJ-FMCU se déroule à Grenoble en France. La FMVJ-FMCU est nommée ‘Messager de la Paix’ par les Nations Unies. Metropolis organise son 2ème Congrès, ‘Une vie meilleure pour toutes les Métropoles’ à Mexico. CITYNET est officiellement créé lors du Congrès de Nagoya (N’LAP) au Japon avec le soutien de l’UNESCAP, UNDP, UN-HABITAT, et la Ville de Nagoya et 27 membres. L’IULA-EMME, aujourd’hui UCLG-MEWA, est établi en Turquie pour représenter le Proche-Orient au sein d’IULA. L’IULA publie ‘Les gouvernements locaux africains comme instrument pour le développement économique et social’ de Dele Olowu.
1988
La “Ciudagua” conférence internationale de la FMCU-UTO pour les villes d’Amérique Latine et d’Europe sur l’eau et l’assainissement dans les quartiers défavorisés se tient à Montevideo en Uruguay (1-8 août). Après avoir obtenu assez de votes des nations membres, la Charte Européenne pour l’Autonomie Locale se met en place. En 2013, parmi les 47 pays membres du Conseil de l’Europe, 46 ont approuvé cette charte. IULA publie le rapport de Dele Olowu sur ´les gouvernements locaux en Afrique comme instruments de développement économique et social’.
1989
Cités Unies pour le Développement (CUD), la structure qui gère le programme technique de la FMCU-UTO, est créée. Cette structure vise à élargir l’action de l’aide pour le développement et de la gestion urbaine en facilitant l’adhésion de nouveaux acteurs. Le 29ème Congrès de l’IULA est organisé à Perth en Australie. La section pour l’Asie et le Pacifique (ASPAC) est lancée avec la présidence du gouverneur de Jakarta, Wyogo Atmodarminto. La charte de CITYNET est adoptée. La communauté européenne, grâce au Parlement Européen, créé le premier financement pour le jumelage qui, plus tard, deviendra la programme Europe pour les Citoyens.
1990
Le 13ème Congrès de la FMCU-UTO se tient à Cordoba en Argentine. Le 3ème Congrès de Metropolis, ‘L'essor des métropoles?’ se déroule à Melbourne. ICLEI (aujourd’hui Local Governments for Sustainability) est établi lorsque plus de 200 gouvernements locaux, provenant de 43 pays différents, se réunissent à l’occasion du Congrès Mondial pour les Gouvernements Locaux pour un Avenir Durable au siège des Nations Unies à New York. En Europe, le CCRE devient la section européenne de l’IULA.
La création du G4, du G4+ et de l’AMVAL promeut la coordination entre les acteurs locaux et leurs organisations représentatives sur la scène internationale. Le fait de surmonter les différences liées aux activités et aux types d’adhésion, a pour résultat une reconnaissance accrue de l’efficacité du niveau local dans la coopération pour le développement et la politique internationale. Cette coordination temporaire entre acteurs se dirige vers un projet de collaboration permanente qui établie une voix unifiée des autorités locales et régionales du monde entier sur la scène international. A la fin de cette période, le projet se concrétise.
1991
Le 30ème Congrès de l’IULA se tient à Oslo en Norvège, où la Déclaration d’Oslo est adoptée sur l’environnement, la santé et le mode de vie. Le CCRE fête 40 ans depuis sa création.
1992
Les Nations Unies organisent la Conférence sur l’Environnement et le Développement (« Sommet de la Terre ») à Rio de Janeiro. Pour la première fois, les autorités locales sont reconnues comme ‘groupe majeur’ et aident à rédiger le Chapitre 28 de l’Action 21. L’Agenda Local 21 est lancé à la suite de cette conférence et reçoit rapidement le soutien de milliers de communes et d’autorités locales du monde entier qui sont engagées dans le développement durable. La création de la coordination ‘G4’ à Curitiba marque cette mobilisation. Jorge Sampaio, maire de Lisbonne est élu président de la FMCU-UTO. Il jouera un rôle important dans le mouvement vers l’unification des villes du monde.
1993
Cités Unies pour le Développement (CUD) reçoit le prix pour le ‘Modèle de Coopération Décentralisée’ de UNCHS Habitat. Metropolis organise le 4ème Congrès Mondial sur le thème : ‘les citoyens et le développement durable’. Metropolis crée un nouveau service d’assistance technique pour faciliter les échanges entre ses membres. L’IULA organise son 31ème Congrès à Toronto au Canada où la version révisée de la Déclaration Mondiale de l’Autonomie Locale est adoptée. Le comité exécutif de l’ICLEI, se réunit à Tokyo dans le cadre de la Conférence Internationale des Villes-Ecologiques. ICLEI-Europe crée des programmes de coopération avec la Commission Européenne.
1994
Le 14ème Congrès de la FMCU-UTO est accueilli à Lisbonne au Portugal, ville natale du président de l’organisation Jorge Sampaio. M. Riccardo Triglia, président de l’IULA, est invité à intervenir lors du Congrès, et une délégation de Metropolis est également invitée à y participer. La coordination ‘G4’ se convertie en ‘G4+’ en accueillant de nouvelles associations – CCRE, Union des Villes Arabes, CITYNET et Union des Villes Africaines. Cette coordination commence à préparer le Sommet des Villes de l’ONU de 1996 (Habitat II).
1995
Le Congrès de l’IULA est organisé à La Haye sur le thème de la coopération municipale internationale. Jaime Ravinet, maire de Santiago du Chili, est élu président de l’IULA. Le Commonwealth Local Government Forum (CLGF) est créé pour centraliser l’action sur la démocratie locale dans le Commonwealth. Aujourd’hui, CLGF compte des membres dans 40 pays. Le prix de Dubaï pour les bonnes pratiques des gouvernements locaux est lancé par le Cheik Maktoum Bin Rashid Al Maktoum lors d’une Conférence Internationale de l’ONU à Dubaï. Le prix est organisé en collaboration avec UN Habitat. Jon Trickett, administrateur du Conseil de la ville de Leeds au Royaume-Uni, devient président de la FMCU-UTO. ICLEI USA est créé et s’agrandit d’une dizaine de gouvernements locaux qui participent à un projet-pilote constitué d’un solide réseau de plus de 600 villes et régions engagées dans la lutte contre les gaz à effet de serre afin de réduire concrètement leurs émissions et pour créer des communautés plus durables.
1996
La Conférence Habitat II de l’UN intitulée ‘le Sommet de la Ville’ se tient à Istanbul. L’agenda Habitat est adopté, approuvé plus tard par l’Assemblée Nationale de l’ONU. L’agenda établit les politiques et les actions à réaliser pour atteindre l’objectif d’un logement suffisant pour tous et pour développer des établissements humains durables. Lors de la conférence, les autorités locales sont reconnues par les gouvernements comme ‘leurs plus proches partenaires’ et le renforcement des capacités des autorités locales est identifié comme une priorité. Le G4+ organise également à Istanbul l’Assemblée Mondiale de Villes et des Autorités Locales (AMVAL) qui adoptent la Déclaration qui demande aux associations internationales de coordonner et de développer des relations de travail plus étroites avec les systèmes de l’ONU. Lors d’une réunion à Paris, cette coordination est établie, connue comme ‘AMVAL’. Daby Diagne, président de la région de Louga au Sénégal, devient président de la FMCU-UTO. Le 5ème Congrès de Metropolis se tient à Tokyo, intitulé ‘Metropolis pour le peuple : à la recherche de solidarité entre les citoyens du monde.’
1997
L’IULA organise son premier Congrès Mondial en Afrique en Maurice sur le thème de ‘la gouvernance locale pour le troisième millénaire : la décentralisation, la diversité, le partenariat dans le village global’. Norbert Burger, maire de Cologne, devient Président de l’IULA. Lors de son premier discours, il affirme sa ‘détermination à travailler dans l’optique d’unification [avec la FMCU-UTO] lors de son mandat’. Le conseil des Présidents de la CAMVAL se réunit à Nairobi au siège de l’UNCHS. IULA lance l’Association de Renforcement des Capacités, financé par le gouvernement néerlandais – le premier programme qui implique tous les continents et qui relie les associations des gouvernements locaux du nord et du sud.
1998
IULA fête son 50ème anniversaire depuis l’établissement du siège à La Haye. La FMCU-UTO organise son 15ème Congrès à Lille en France. Le président invite le président de l’IULA à intervenir lors du congrès, comme un pas vers l’unité. L’IULA et la FMCU-UTO se mettent d’accord pour ouvrir des négociations sur l’unification. Le conseil exécutif de l’IULA vote à se retirer de la CAMVAL mais soutien l’unification avec la FMCU-UTO, cependant la date limite pour cette action est repoussée. La Déclaration sur les femmes dans la Gouvernance Locale de l’IULA est adoptée à Harare au Zimbabwe. Joan Clos, maire de Barcelone, remplace Michel Giraud en tant que président de Metropolis lors de la réunion à Seoul. Le premier sommet d’Africités est organisé à Abidjan en Côte d’Ivoire sur le thème : ‘Reconnaitre le rôle incontournable des collectivités locales dans le développement de l’Afrique’.
1999
L’IULA et Metropolis organisent des congrès consécutifs à Barcelone. Le thème du 34ème Congrès de l’IULA est “l’unification des gouvernements locaux pour une mission globale’. Max Ng’andwe de Zambie, en devient le premier président africain. IULA vote pour admettre l’Association du Peuple Chinois pour la Promotion de l’Amitié entre les Pays, en tant que membre ce qui est un premier pas pour l’implication des villes chinoises. Joan Clos est réélu président de Metropolis et le secrétariat s’installe à Barcelone. La FMCU-UTO organise une conférence des Villes Euro-Méditerranéennes à Séville en Espagne. UN Habitat et la CAMVAL lancent une consultation sur la Charte Mondial de l’Autonomie Locale. Cette initiative sera bloquée plus tard par plusieurs états membres.
2000
Joan Clos et Daby Diagne deviennent coprésidents de la CAMVAL. Une délégation de maires est reçue à Washington par James Wolfensohn, président de la Banque Mondiale. Le comité du bureau exécutif de l’IULA se réunit à Merida au Mexique à l’initiative de l’Association des Municipalités Mexicaines. Avec une majorité d’une voix, le comité vote la continuation du processus d’unification avec la FMCU-UTO. Il adopte aussi la Déclaration pour le Soutien des Droits de l’Homme des dirigeants des Autorités Locales en Colombie, beaucoup parmi eux ayant été tués. Le 2ème Sommet Africités se passe à Windhoek en Namibie sur “les financements des gouvernements locaux d’Afrique pour renforcer la démocratie et le développement durable.’
2001
La FMCU et l’IULA organisent un congrès conjointement à Rio de Janeiro. Alan Lloyd est élu président de l’IULA; Mercedes Bresso (Province de Turin) devient présidente de la FMCU-IULA. Les premières séances exécutives des deux organisations se passent à Turin; Paris est choisi pour accueillir le premier congrès de CGLU. A New York, l’Assemblée Nationale de l’ONU adopte ‘la Déclaration des Villes et des Etablissements Humains pour le Nouveau Millénaire’; le secrétaire général, Kofi Annan, accueille Jon Clos, président de la CAMVAL, et les présidents de la FMCU-UTO et de l’IULA, MM Diagne et Burger, et participe à la réunion des maires de la CAMVAL. Dans le cadre du premier Forum Social Mondial à Porto Alegre, un Forum d’Autorités Locales pour l’Inclusion Sociale se déroule.
2002
Le 7ème Congrès de Metropolis se passe à Séoul : ‘la Gouvernance Métropolitaine pour le nouveau millénaire’. Les sessions exécutives de la FMCU-UTO et de l’IULA se passent conjointement à Guadalajara où la décision est prise d’installer le siège de la nouvelle organisation mondiale à Barcelone. Les prochaines sessions des deux organisations se passent à Tunis. En octobre, le conseil de l’IULA vote pour la dissolution de l’IULA en vue de la création de CGLU, effectif à partir du 31 décembre 2003. A Johannesburg, l’ICLEI, l’IULA et la FMCU-UTO organisent leur conférence en parallèle du Sommet Mondial sur le Développement Durable. Le plan d’action demande aux états de renforcer le rôle et les capacités des autorités locales en mettant en pratique l’Agenda Local 21. Nrg4SD (Réseau des Gouvernements Régionaux pour le Développement Durable) est créé pour lier les régions supranationales de 30 pays.
2003
Conférence des Maires des Etats-Unis d’Amérique à Denver avec la participation du Président de Metropolis. 22ième Assemblée Générale du CCRE à Poznan : première AG dans les pays d’Europe centrale et orientale. Africités se déroule à Yaoundé, Camaroun.
La fusion des deux plus grandes organisation d’autorités locales, l’International Union of Local Authorities, et la Fédération Mondial des Cités Unies, avec le soutien de l’organisation métropolitaine, METROPOLIS, marque un jalon dans le mouvement municipal international.
L’organisation mondiale Cités et Gouvernements Locaux Unis défend les autorités locales et régionales du monde entier afin d’augmenter leur rôle et leur influence sur la scène internationale. Elle vise également à devenir la source principale d’information sur les bonnes pratiques locales et à promouvoir la gouvernance locale démocratique, efficace et innovatrice.
2004
Création officielle de l’organisation mondiale “Cités et Gouvernements Locaux Unis” pour promouvoir et représenter les gouvernements locaux sur la scène internationale. Bertrand Delanoë est nommé premier Président. La section Eurasie de CGLU et la section d’Asie Pacifique sont créées à Kazan et à Taipei respectivement. Le premier Conseil Mondial se déroule à São Paulo et compte sur la participation du Président Brésilien, Luiz Lula da Silva. Un accord-cadre est signé par CGLU et la Banque Mondiale pour collaborer ensemble afin d’améliorer la qualité de vie dans les pays en voie de développement. L’Agenda 21 est approuvé par 198 gouvernements locaux qui montrent leur engagement en faveur des Droits de l’Homme, la Diversité culturelle et la démocratie participative. UN-Habitat et le mouvement municipal signent un accord de partenariat pour promouvoir l’adoption des politiques internationales sur la décentralisation.
2005
Les commissions et groupes de travail de CGLU sont établis lors du Conseil Mondial à Pékin, Chine, et couvrent plus de 18 thématiques différentes. Les gouvernements locaux acquièrent un rôle consultatif à l’ONU à travers du Comité consultatif des autorités locales auprès des Nations Unies (UNACLA). Lors du Sommet Millennium+5 à New York, le Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, accueille une délégation de Maires de CGLU. La déclaration finale du Sommet reconnait les autorités locales comme des acteurs dans la réalisation des OMD. METROPOLIS organise son 8ème Congrès à Berlin sur “la tradition et la transformation, le futur de la ville”.
2006
Le Bureau Exécutif se tient à Washington. Le Président de la Banque Mondiale manifeste son intérêt à renforcer les relations avec CGLU et développer des nouveaux instruments de soutien aux villes. En mars, dans le cadre du Forum mondial de l’eau à Mexico, les gouvernements du monde entier reconnaissent le rôle majeur des autorités locales dans la provision d’eau potable et des services d’assainissement. Lors du Conseil Mondial à Marrakech, plus de 500 gouvernements locaux donnent leur soutien à l’Alliance des Civilisations des Nations Unies pour la promotion de la paix et du dialogue entre communautés et se positionnent en faveur de l’Accès aux services de base et de la réalisation des OMD. La charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale est lancée par le CCRE.
2007
En avril, l’ONU publie les lignes directrices internationales sur la Décentralisation qui fournissent, pour la première fois, un cadre légal international sur le processus de décentralisation et le mettent à la une de la politique internationale. En octobre, le deuxième Congrès de CGLU se tient à Jeju, Corée du Sud, avec 2.000 participants du monde municipal pour débattre les conséquences de l’urbanisation, de la coopération avec les régions et les défis pour la ville de demain. CGLU produit la première étude complète de l’état de la décentralisation dans le monde en lançant l’Observatoire Global sur la Démocratie Locale (GOLD). Le Forum mondial des régions et d’associations de régions (FOGAR) est créé à Cape Town en Afrique du Sud en août.
2008
CGLU est en première ligne pour l’amélioration des bidonvilles et devient Président du comité de Cities Alliance. En septembre, l’Agenda de la Haye pour la diplomatie des villes développe un programme de travail concret pour les autorités locales et régionales sur la scène internationale. En novembre, PLATFORMA est créé pour faciliter le dialogue entre les institutions européennes et les autorités locales et régionales. Le premier rapport GOLD analise le progrès de l’autonomie locale partout dans le monde pendant les deux décades précédentes. La convention des maires européens: mouvement qui associe les autorités locales dans un engagement pour l’amélioration de l’efficacité énergétique sur leurs territoires. Première réunion du Forum des maires asiatiques, accueilli par Dr. Qalibaf, maire de Téhéran, et qui a pour résultat la création d’un secrétariat permanent.
2009
Avril, les autorités locales et régionales mettent l’accent sur leur rôle dans la paix et le dialogue lors du 2ème Forum de l’Alliance des Civilisations de l’ONU. Les gouvernements locaux parlent d’une seule voix à la COP 15 sur le changement climatique au Sommet des Villes et des Régions sur le Changement Climatique, organisé par CGLU et ses partenaires. La prise de position de CGLU sur l’efficacité de l’aide et la gouvernance locale adoptée lors du Conseil Mondial à Guangzhou, souligne la contribution des autorités locales et régionales dans la domaine de l’aide et du développement à travers de la coopération décentralisée et l’apprentissage entre pairs. L’association Internationale des maires francophone fête ses trente ans. Le 5ième Africités se déroule à Marrakech, Maroc.
2010
Le 3ème congrès de CGLU, 1er Sommet mondial des dirigeants locaux et régionaux, à lieu à Mexico. 3.000 délégués débattent les problématiques les plus pertinentes dans le monde et dans chaque région. Les participants approuvent une série de recommandations et de priorités et d’actions. Adoption du Manifeste pour la Ville de 2030 et publication du rapport GOLD II sur les finances locales. Le Forum Urbain Mondial de Rio de Janeiro, Brésil, a pour thème le droit à la ville: combler le fossé urbain. Lancement de l’ARLEM: Assemblée régionale et locale euro-méditerranéenne qui représente la dimension locale et régionale dans l’Union pour la Méditerranée (Luc Van den Brande, Président du Comité des Régions, et Mohamed Boudraa, Président de la région Taza-Al Hoceima-Taounate, Maroc, sont élus Vice-Présidents).
2011
Mai, le Président de CGLU, Kadir Topbaş rencontre le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-Moon et plaide pour un statut particulier pour CGLU auprès de l’Assemblée Générale de l’ONU. CGLU organise un débat en parallèle du 4ème Forum Mondial sur l’efficacité de l’aide à Busan, Corée pour promouvoir la décentralisation, le renforcement de la gouvernance locale et la promotion de la coopération décentralisée afin d’améliorer l’efficacité de l’aide. Une Commission permanente sur l’égalité est créé pour garantir la participation des femmes dans la prise de décision locale. Le Conseil des Communes et Régions d’Europe fête 60 ans de « construction de l’Europe des territoires » depuis sa création. Le deuxième Forum des Maires Asiatique a lieu à Istanbul et est accueilli par Kadir Topbaş, Maire d’Istanbul.
2012
Le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-Moon, accueille une délégation d’autorités locales et régionales au siège sociale à New York qui présente leurs message clefs pour le Sommet Rio+20. Le document final reconnait pour la première fois le rôle joué par les gouvernements locaux et régionaux dans l’agenda du développement durable. Juillet, Ban Ki-Moon nomme Kadir Topbaş membre du Panel de Haut niveau et reconnaît le rôle joué par les gouvernements locaux et régionaux dans les OMD. CGLU adopte le document stratégique sur les autorités locales et le Développement et fait un appel pour des financements qui permettent aux gouvernements locaux de participer à la coopération et au développement. Le prix l’Innovation Urbaine est lancé à Guangzhou en Chine. Le quatrième Congrès d’ASPAC se déroule avec pour thème la résilience des villes. 6ième edition d’Africités se tient à Dakar, Sénégal.