Le congrès international «La culture : clé du développement durable» se tiendra à Hangzhou (Chine) du 15 mai au 17 mai 2013. Il s'agit du premier Congrès international spécifiquement consacré aux liens entre la culture et le développement durable organisé par l'UNESCO depuis la Conférence de Stockholm en 1998. Le Congrès accueillera le tout premier forum mondial de discussion sur le rôle de la culture dans le développement durable en vue du cadre de développement pour le post-2015.
Une délégation de haut niveau de CGLU sera présente à Hangzhou. Notre message se concentre sur les points suivants :
- Le nouvel agenda du développement post-2015 doit être unique (intégrant tous les processus) et universel, tout en veillant aux responsabilités différenciées. Il doit reconnaître les gouvernements locaux et régionaux comme sphère spécifique de gouvernance et comme acteurs clés du renforcement du développement, en raison de leurs capacités à faire face aux défis mondiaux et locaux grâce à des solutions innovantes.
- L’agenda du développement post-2015 doit inclure une référence à la culture en tant que quatrième pilier ou dimension du développement durable. La culture a trait à la créativité, au patrimoine, à la connaissance et à la diversité. Ces valeurs sont intrinsèquement connectées aux libertés et au développement humain. Il s’agit de valeurs reconnues comme dimension culturelle (soit le quatrième pilier) du développement durable, à échelle locale, nationale et internationale.
- Les nouveaux Objectifs de Développement doivent être d’un nombre limité, très concis et simples, ils doivent intégrer les principes fondamentaux du développement durable (droits humains, équité et durabilité), basés sur des indicateurs mesurables et tendant à renforcer l’engagement de la coopération. Dans ce sens, nous proposons un objectif spécifique sur « la culture et le développement durable » avec des indicateurs mesurables sur la créativité, le patrimoine, la connaissance et la diversité. Cet Objectif de développement stimulera l’accroissement de la capacité de la citoyenneté à « diriger sa propre vie conformément à ses propres valeurs » par le biais d’une participation pleine à la vie culturelle.
- Les acteurs impliqués dans la relation entre la culture et le développement durable doivent collaborer plus intensément. Il faut encourager un alignement des stratégies et la réalisation conjointe d'actions efficaces de sensibilisation et de lobby entre les organisations internationales les plus importantes, les états, les villes et les acteurs de la société civile.
Pour plus d’informations, vous pouvez contacter le secrétariat de la Commission par e-mail : [email protected].