Message de Josep Roig, Secrétaire Général de UCLG
Les maires et les gouverneurs de nos villes et de nos régions font face aux agendas quotidiens de leurs citoyens dans leurs territoires. Les gouvernements nationaux dirigent des politiques macroéconomiques sur trois ou quatre ans. Les organisations internationales discutent des agendas mondiaux par cycles de 15-20 ans.
Mais 2015 et 2016 sont des années où les cycles longs des agendas mondiaux devront être convenus. A New York, 15 ans plus tard, les objectifs de développement durable sont renouvelés ; à Addis-Abeba, le financement du développement est réexaminé ; à Sendai, c'est la résilience ; à Paris, c'est le changement climatique et l'année prochaine, après vingt ans, Habitat III discutera du nouveal Agenda urbain à Quito.
L'année 2016 s'annonce comme une année particulièrement intense pour les villes, pour les régions et pour tous les gouvernements locaux à travers le monde : les Agendas mondiaux atterrissent dans les villes et les régions. A partir de cette année, nous testerons la coopération entre les gouvernements et la société civile et leur capacité à faire en sorte que les Agendas mondiaux et nationaux deviennent des outils utiles pour résoudre les problèmes quotidiens des citoyens et des territoires. Et 2016 sera également l'année de notre propre agenda, celui des gouvernements locaux et régionaux.
Il s'agit également d'une année intense pour CGLU : en octobre, nous célébrerons notre Congrès et le Sommet mondial des dirigeants locaux et régionaux à Bogota et la deuxième Assemblée des Villes et Gouvernements Locaux vers Habitat III.
2016 sera une année charnière ; nous continuerons à fournir des efforts ainsi qu'un soutien de plus en plus important à nos mécanismes de représentation : CGLU, la Taskforce mondiale, ou encore la deuxième Assemblée mondiale des gouvernements locaux et régionaux. Nous devons continuer à renforcer les instances que nous avons créées ; nous devons nous positionner en tant qu'acteurs clés au sein du dialogue politique, en valorisant ainsi nos organisations représentatives au niveau national, continental et international.
Nous devons, plus que jamais, soutenir notre organisation mondiale, CGLU, et la rendre plus visible, plus légitime et plus puissante afin de mieux représenter les intérêts des gouvernements locaux et régionaux dans le monde entier.
Notre mouvement doit être unique, indépendant et apolitique. Il doit représenter les intérêts de tous et pas seulement ceux de CGLU et de ses membres. À une époque où tant d'intérêts sont en jeu, alors que tant de personnes et d'institutions veulent fournir des solutions techniques et diriger l'Agenda international, nous devons faire porter la voix indépendante des gouvernements locaux et régionaux.
Notre mission est de défendre les intérêts des citoyens que nous représentons et de continuer à promouvoir la solidarité entre les autorités locales du monde entier.
Nous comptons sur votre soutien et votre détermination pour garantir que nos voix soient entendues à l'échelle internationale.
En ma qualité de Secrétaire général, je voudrais envoyer un message au nom de notre mouvement mondial en ce moment crucial. Cette nouvelle année se terminera par notre Congrès mondial et nous allons travailler à renforcer les partenariats avec la société civile, afin de façonner des Agendas qui seront définis par les citoyens que nous servons.
Nous souhaitons à tous les gouvernements locaux et régionaux du monde et à tous nos partenaires, une très bonne année 2016!