Les conseils politiques de CGLU sont les mécanismes qui nourrissent et façonnent les priorités politiques de l'Organisation. Dans le cadre du Sommet Culture de CGLU et de son Bureau exécutif, ces Conseils ont accueilli des réunions politiques autour du rôle de la culture comme quatrième pilier du développement durable.
Les trois Conseils politiques de CGLU sur le Droit à la ville, Opportunités pour tou-te-s et Villes plus sûres et résilientes ont accueilli des débats dans le but d'alimenter les discussions politiques de l'organisation sur des thèmes spécifiques qui nous permettent de montrer et d'élargir le travail accompli par les villes et les gouvernements locaux et régionaux.
Berry Vrbanovic, maire de Kitchener et trésorier de CGLU, Álvaro Ortiz maire de la municipalité de Concepción, Mora Scillamá, directeur de la promotion culturelle de Buenos Aires, Juan Maquieyra, Président de l'Institut du logement de Buenos Aires, Mariana Percovich, Directrice de la culture de Montevideo, Alexandre de Almedia Youssef, Secrétaire à la culture de Sao Paulo et Johanne Bouchard, de l'Observatoire de la diversité et des droits culturels des Nations unies, participaient au dialogue organisé par le Conseil politique sur le droit à la ville, sous le thème « Mise en œuvre des droits culturels dans la ville »
Au cours de la journée, les droits qui doivent encore être réalisés dans de nombreuses villes - tels que les droits culturels ou l'accessibilité - mais aussi les droits nouvellement adoptés et émergents, ainsi que les obstacles qui empêchent les villes d'offrir à leurs citoyens la pleine réalisation du droit à la culture, ont été discutés.
« L'accès à la culture est un droit de tous les citadins ; c'est aussi une condition et un moteur de la démocratie locale et de la coexistence pacifique, et constitue le quatrième pilier du développement durable », Berry Vrbanovic, maire de Kitchener et trésorier de CGLU
Mariana Percovich, directrice de la culture de Montevideo, a introduit la nécessité d'intégrer le féminisme « comme une façon d'envisager la politique culturelle : non seulement du point de vue de l'art, de la technique, du politique, mais comme un mécanisme qui nous permet de canaliser toutes ces vues ».
« Il faut parler aux Etats pour garantir les ressources nécessaires. Sans les moyens nécessaires, il ne sera pas possible de mettre en œuvre les agendas globaux du point de vue des droits culturels », Léandre Nzué, maire de Libreville.
La session organisée par le Conseil politique des villes plus sûres, résilientes et durables sur le thème « L’expérience de la créativité dans l’espace public », visait à identifier les solutions qui ont été appliquées aux questions culturelles dans les espaces publics. Tout au long de l'atelier, les participants ont partagé leurs bonnes pratiques dans leurs villes pour intégrer la culture comme un facteur clé de la résilience et de la reconstruction de leurs quartiers.
L'expérience de dirigeants et de techniciens locaux tels que Hamid Isfahanizadeh, Directeur du Bureau de coopération scientifique internationale de la ville de Mashhad ; Clara Muzzio, Sous-secrétaire aux routes piétonnes de la ville de Buenos Aires ; et Chen Yini, Vice-président de la Conférence politique consultative municipale du peuple chinois de Guangzhou, ainsi que celle de l'expert du Comité Culture de CGLU, Antoine Guibert, a joué un rôle clé dans l'identification des moyens d'intégrer la culture dans la reconstruction et la résilience de leurs quartiers et de leurs villes.
« Qu'est-ce qui est public ? Parfois, ce n'est pas entièrement public, il y a des barrières sociales qui empêchent ou entravent l'accès à la culture et l'accès public, et c'est ce à quoi nous devons nous attaquer », Antoine Guibert, Expert de la Commission de la culture de CGLU.
« Notre processus de micro-construction à Yong Qinfang s'est concentré sur le maintien de la tradition et la promotion de la modernité, dans le but de renouveler les infrastructures tout en préservant la mémoire de la ville. » Chen Yini, vice-président de la Conférence consultative municipale de Guangzhou sur la politique du peuple chinois.
Le débat sur le thème « Dialogues générationnels et créativité : les stratégies pour la jeunesse » a commencé par une intervention de Jan Van Zanen, maire d'Utrecht, qui a déclaré que « le dialogue avec les jeunes reste sous-estimé et inconnu », et que pour parvenir à des sociétés véritablement pacifiques et résilientes qui favorisent des opportunités pour tou-te-s, il est nécessaire d'inclure les jeunes dans les tables décisionnelles.
« Il est essentiel de réconcilier culture et nature à travers le paysage historique et urbain. Au Mexique, les forêts sont synonymes de paix, et c'est pourquoi nous devons sauvegarder la diversité et le poumon urbain que sont les forêts dans la ville, » José Alfonso Suárez del Real, Secrétaire à la Culture de Mexico City.
Ont également participé à la session Felipe Llamas, chef de cabinet de la maire de Madrid, représentant Manuela Carmena, et Iñaki López, directeur de la culture de Bilbao, représentant Juan Mari Aburto, maire de Bilbao. Le Secrétaire à la Culture de Mexico, José Alfonso Suárez del Real, le Directeur du Musée d'Art Moderne de Buenos Aires, Victoria Noorthoorn, et le Directeur Général de la Culture, des Sports et des Affaires Internationales de la Province Autonome Spéciale de Jeju, Cho Sangbum.
Le débat a également porté sur le rôle des collectivités locales dans l'intégration des jeunes, ainsi que sur l'urgence de leur inclusion. La culture est, en ce sens, un outil de citoyenneté, essentiel pour assurer l'inclusion des acteurs qui se sentent abandonnés, et pour garantir la cohésion sociale et des sociétés pacifiques.
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