La première réunion du Groupe de Haut Niveau des Nations unies sur l'agenda du développement post-2015 s'est tenue les 24 et 25 Septembre à New York.
Le Secrétaire Général Adjoint Eliasson a accueilli le Maire d'Istanbul lors du briefing préparatoire indiquant que "les villes représentent plus de 60% de la population mondiale et que nous avons besoin d'elles dans ce Panel".
Les membres du Panel se sont accordés sur le fait que le processus Post-2015 devait être pleinement intégré aux processus en cours comme le suivi Rio+20 et Habitat III.
L'indépendance du Panel et le besoin d'assurer que les voix des différentes parties prenantes soient inclues dans le rapport du Panel ont été souligné.
Le Président de CGLU et Maire d'Istanbul a exprimé son engagement à assurer que les différentes voix des autorités locales et régionales atteignent le Panel à travers ses contributions.
Il a par ailleurs été conclu qu'il était nécessaire d'identifier des catalyseurs pour atteindre les Objectifs Post 2015. Il est nécessaire d'identifier que ces secteurs ont un grand effect multiplicateur, comme l'accès à l'eau ou l'égalité des genres.
Le Président de CGLU a appellé à ce que le processus Post-2015 se centralise sur la montée en puissance des différentes parties prenantes en particulier des autorités locales et régionales. "Les inégalités grandissantes sont le talon d'Achille des Millenium Developement Goals. Beaucoup de ces inégalités ne peuvent pas être adressées sans une délivrance des services de base à tous les citadins."
Jean-Michel Severino a souligné le besoin de réduire les conflits et de se concentrer sur la gouvernance dans l'agenda Post-2015 afin d'assurer le développement et la croissance.
Le Prix Nobel de la Paix Tawakel Karman, journaliste yéméniste, a demandé à ce que le Panel puisse prendre en considération le financement de ces objectifs.
Amina Mohamed, Conseillère spéciale auprès du Secrétaire Général des Nations unies pour l'agenda post-2015 a souligné les succès importants des OMDs jusqu'à présent et a exprimé la volonté que le nouvel agenda urbain soit universel et partagé entre toutes les parties prenantes.