La Semaine de la résilience de Barcelone qui s'est déroulée du 11 au 16 novembre à Barcelone, a rassemblé les représentants de tous les acteurs travaillant sur la résilience dont les collectivités locales et régionales, les partenaires et les parties prenantes, dans le but de promouvoir, de sensibiliser et de mettre les connaissances en pratique.
La Semaine de la résilience de Barcelone s'est déroulée parallèlement au Congrès mondial de la Ville intelligente (Smart City World Expo) et a présenté un large éventail d'initiatives et d'approches visant à relever les défis urbains et à mettre en œuvre les objectifs de développement durable (ODD), l'Accord de Paris, le nouvel Agenda urbain et le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe.
La gestion de l’eau, la création d’infrastructures capables de résister à différents types de désastres naturels et la nécessité d’établir des cadres de collaboration entre les différents agents étaient le principaux débattus en sessions tout au long de la semaine.
CGLU a veillé à ce que la résilience reste une priorité politique et politique pour les réseaux internationaux et les villes membres. Lors de la réunion du Comité de pilotage de la Campagne Pour des villes résilientes, Emilia Saiz, Secrétaire générale de CGLU, a souligné le rôle clé des collectivités locales et régionales dans le renforcement de la résilience des communautés qu'elles représentent. CGLU et les organisations sœurs ICLEI et C40 ont renforcé leurs liens avec ONU-Habitat et UNISDR et ont appelé à mettre en place des mécanismes de mise en œuvre et à renforcer le dialogue entre les gouvernements locaux et nationaux pour construire des sociétés résilientes.
Partant de leurs expériences, CGLU et d'ONU-Habitat, ont organisé la session « Perspectives des villes sur la résilience : Défis, opportunités et pratiques » qui s'est tenue au Secrétariat Mondial de CGLU. Les collectivités locales et régionales sont des acteurs clés et ont la capacité de mener des actions efficaces et de mobiliser des partenaires pour parvenir à un changement transformateur. Les représentants des villes comme Istanbul, Santo Domingo Este, Maputo, Asunción et Sarov ont partagé leurs initiatives et leurs défis pour construire un programme de résilience dans leurs villes. Les représentants de Sabadell et Terrassa ont apporté au débat la perspective des villes intermédiaires. En outre, Emilia Saiz a apporté la note politique soulignant le besoin de coordination et la volonté politique de construire un programme de résilience.
Les discussions visaient à développer des ressources ciblées pour les collectivités territoriales qui cherchent à localiser les agendas de développement mondial en renforçant la résilience.