Développement économique et social local

Local Economic Development

Web : https://desl.uclg.org/

Coprésident·e·s :

  • Francisco Toajas Mellado (FAMSI), maire de Cabezas de San Juan
  • Bev Esslinger (FCM), conseillère municipale d’Edmonton

Secrétariat technique : FAMSI: [email protected]

La Commission de développement économique et social local on cherche à contribuer au développement de propositions et d’initiatives de collaboration et coopération entre les gouvernements locaux et leurs associations afin d'enrichir le débat au sein de CGLU et de participer à l'élaboration des politiques de CGLU et à leurs mises en place dans le secteur défini par le Bureau Exécutif et dans le cadre du Programme opératif pour 2016.

La vision sur laquelle se centre cette Commission, cherche à promouvoir un développement économique local considéré comme un besoin public, c'est à dire, faisant partie des politiques publiques et des agendas des gouvernements locaux et nationaux. Cette vision du développement implique une approche territoriale, depuis les ressources endogènes et avec des critères de durabilité environnementale.   Cette vision du développement local doit également se construire par le biais de la participation citoyenne, qui renforce la décentralisation et qui implique une approche intégrale du territoire, à travers la planification territoriale participative. Cette nouvelle vision inclut sans doute un nouveau regard quant au défi de l'inclusion sociale et de l'égalité entre les sexes.

Le développement économique local est l'un des piliers pour approfondir les processus de décentralisation et de régionalisation. Le groupe de travail établit une logique de travail qui implique :

  • Avancer dans la construction de nouveaux regards, par le biais du travail en réseau et des stratégies adaptées au contexte global, qui vise à contribuer au développement local, humain, solidaire, inclusif et durable ;
  • Partager des expériences, outils et stratégies d'application de l'approche territoriale dans le Développement local ;
  • Débattre sur les composants fondamentaux et les grands défis dans les futures stratégies de Développement
  • Réfléchir sur le besoin d'articuler, depuis les différents territoires et réalités locales, des réponses adaptées au contexte global ;
  • Reconnaître et partager les faiblesses, mettre en commun les obstacles et développer des stratégies qui nous permettent, non seulement de transférer les bonnes expériences, mais aussi d'apprendre conjointement des erreurs et succès afin d'accorder des cadres d'actuation communs qui puissent servir de référence au sujet du développement local.

Caractéristiques du développement économique et social local

Le développement économique n’est pas une fin en soi, mais un moyen important pour permettre aux personnes d’aspirer à un plus grand bien-être. Le développement économique contribue à le rendre possible. Le processus de développement économique ne peut s’identifier à la « croissance économique » quantitative de la production ou du revenu, car il doit prendre en compte l’amélioration de la qualité de vie de la population.

Cette façon de concevoir le développement a plusieurs implications importantes.

Le développement économique doit être « socialement juste », inclusif et porter une attention spéciale aux femmes, aux jeunes, aux populations menacées d’exclusion à cause de leur origine (migrations), de leur ethnie, religion ou handicap.

Le développement économique doit être « respectueux de l’environnement » et garantir que les générations futures auront les mêmes possibilités que ceux qui vivent aujourd’hui. 

Le développement économique doit être « culturellement ancré » et renforcer la capacité des personnes pour conférer un sens et un but à la participation à la vie sociale et économique de leur communauté.

Toutes ces composantes trouvent leur expression dans le développement économique local ou territorial (DEL) considéré comme le processus qui vise à entraîner une amélioration des conditions et de la qualité de la vie des gens qui vivent sur un territoire donné. Il va, cependant, bien plus loin : le DEL se fonde sur une « approche territoriale » qui conçoit le territoire comme un tout où interagissent divers acteurs publics et privés, du secteur lucratif et non, à l’échelon local, national ou international, des intervenants de divers secteurs qui doivent s’accorder sur des stratégies communes en assumant des rôles complémentaires où chacun fait ce qu’il sait faire de mieux dans le cadre de stratégies partagées et consensuelles.

Les GLR sont les agents les mieux placés pour assurer le leadership et la coordination en matière de développement économique au sein de leurs collectivités.

Le DEL est participatif. Il se fonde sur des partenariats entre les autorités locales, le secteur privé, l’université et d’autres centres d’enseignement, d’autres agents du secteur public et de la société civile pour favoriser l’activité commerciale à l’échelon local. Cela peut prendre de nombreuses formes, y compris les entreprises d’économie sociale qui répondent aux besoins de groupes marginalisés, ainsi que les micros, petites et moyennes entreprises (MPME). Les initiatives de DEL revêtent un caractère communautaire et sont définies localement.

Les gouvernements locaux assurent le leadership et la coordination dans la planification et la mise en œuvre des initiatives de DEL, soit directement soit par l’entremise d’une délégation de pouvoirs aux organismes communautaires.

Les initiatives de DEL varient considérablement en fonction des conditions et des besoins locaux. Elles peuvent comprendre le développement d’infrastructures, la recherche et l’innovation, la formation professionnelle, l’attraction de nouveaux investissements, les services techniques et financiers aux entreprises nouvelles et existantes, les politiques d’approvisionnement à l’appui de la commercialisation.

Le DEL est un processus à long terme qui vise à développer des collectivités inclusives et résilientes. Les praticiens du DEL admettent qu’il faut du temps pour renforcer les capacités locales et intégrer les groupes marginalisés. Ils utilisent donc toute une variété d’indicateurs pour mesurer la réussite.

 

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