Conseil Mondial de CGLU 2020 - Guangzhou

Le Conseil mondial s’achève ici ! Merci à toutes et à tous de nous avoir accompagné dans ce voyage, avec la ville de Guangzhou ! Restez connecté·e·s pour en savoir plus sur les prochaines réunions #UCLGMeets en 2021 !

Notre Conseil mondial, accueilli par la ville de Guangzhou, s'est tenu du 11 au 13 novembre. Ce rassemblement a consisté en une semaine complète de réunions, toutes organisées de façon virtuelle et coïncidant avec l’anniversaire des élections du leadership de CGLU l’année dernière à Durban
 
Les premières journées de la semaine #UCLGMeets ont été consacrées aux réunions de nos Commissions,
 
Les sessions statutaires du Conseil mondial ont été prévues comme suit :

  • Commission des affaires statutaires le 10 novembre (pour les membres de la Commission uniquement).
  • Comité de gestion financière le 11 novembre (pour les membres du Comité uniquement).
  • Bureau exécutif le 12 novembre.
  • Conseil mondial le 13 novembre.

Des débats politiques ont été organisés lors de chaque session statutaire, orientés sur les questions identifiées par le Décalogue de CGLU comme étant essentielles au monde de l’après-COVID, à savoir : aborder les inégalités, la relance verte et le financement de la prestation des services publics.
 
Des dialogues de haut niveau avec les partenaires internationaux ont été également partie de ce programme intensif, marqué par le premier anniversaire de la Présidence et de la Déclaration de Durban, qui guide le travail de l’Organisation.

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PROGRAMME DU CONSEIL MONDIAL DE CGLU - GUANGZHOU

Jour 1: Lundi 9 novembre 2020 - Commissions de CGLU
Jour 2 : Mardi 10 novembre 2020 - Commissions et Commissions institutionnelles de CGLU

Jour 3: Mercredi 11 novembre 2020 - Commissions et Commissions institutionnelles de CGLU
Jour 4: Jeudi 12 novembre 2020 - Bureau exécutif de CGLU
Jour 5: Vendredi 13 novembre 2020 - Conseil mondial de CGLU

Jour 1: Lundi 9 novembre 2020 - Commissions de CGLU

Le premier jour de notre tout premier Conseil Mondial virtuel, accueilli par la ville de Guangzhou, a planté le décor des jours à venir par la tenue des réunions de plusieurs commissions de CGLU. Le premier jour de la semaine #UCLGmeets a été marqué par les réunions du Groupe de travail permanent sur la prévention et la gestion territoriales des crises et la réunion de la Commission sur la planification stratégique urbaine.

La réunion du groupe de travail permanent sur la prévention et la gestion territoriales des crises a été ouverte par le maire de Genève et le président du groupe de travail, Sami Kanaan. Cette réunion a été l'occasion de présenter le Fonds international de solidarité de CGLU. Les participant·e·s ont abordé la possibilité de mener des actions concertées pour soutenir les partenaires libanais·e·s à la lumière des récents événements, ainsi que les collectivités territoriales confrontées à la crise du COVID-19. Le Fonds international de solidarité de CGLU sera ouvert à tous les types de membres et partenaires souhaitant contribuer. Ayant pour finalité de renforcer la gouvernance locale, le Fonds sera mis en œuvre à travers des collaborations entre les membres de CGLU. 

“Les villes sont capables d'apporter des solutions concrètes : le fonds en est un parfait exemple et c'est une façon de faire preuve de soutien mutuel et de solidarité, et d'aider à résoudre des problèmes concrets dans le monde entier. Il fonctionnera sur la base de la générosité et de la solidarité, et sera fondé sur la légitimité et la connaissance des collectivités locales qui sont présentes sur le terrain”. Sami Kanaan, maire de Genève

"Cette année est particulièrement importante en raison de la situation exceptionnelle que nous vivons toutes et tous. Il est tout à fait opportun de commencer la semaine avec ce groupe de travail, pour montrer à quel point la solidarité est importante pour nous, et combien la solidarité est dans notre ADN" Emilia Saiz, secrétaire générale de CGLU 

La réunion de la Commission de CGLU sur la planification stratégique urbaine a abordé les domaines d'intervention de la commission pour 2021 et au-delà, en mettant l'accent sur l'espace public et la santé mentale, qui constitueront un volet essentiel de ses activités l'année prochaine.

"Le processus mondial d’exode rural, de migration des campagnes vers les villes, nous a posé un très grand défi. Nous devons nous associer pour échanger nos expériences afin de définir une nouvelle trajectoire pour les villes", Jorge Alberto Giorno, sous-secrétaire de l'unité de coordination du Conseil de planification stratégique de la ville de Buenos Aires

Demain, dans le cadre du Conseil mondial #UCLGMeets, se tiendra la première réunion des commissions institutionnelles de CGLU, à savoir la réunion de la Commission des affaires statutaires. Restez connect.é.s pour plus d'informations !

Jour 2: Mardi 10 novembre 2020 - Commissions et Commissions institutionnelles de CGLU

La deuxième journée de notre Conseil mondial #UCLGMeets a accueilli les premières réunions de certaines des Commissions institutionnelles de CGLU, avec notamment la session de la Commission des affaires statutaires.  La Commission des affaires statutaires a permis d’aborder le renouvellement des Conseils politiques de CGLU, qui s’élargiront pour accueillir le nouveau Conseil politique sur la mise en œuvre du Nouvel Agenda urbain. Ce dernier jouera un rôle essentiel dans notre travail de production de rapports, alors que nous allons entrer dans la première révision du Nouvel Agenda urbain en 2021. 

La Commission des affaires statutaires a également souligné l’importance du travail réalisé par le groupe consultatif UBUNTU de CGLU, qui a permis à l'Organisation mondiale d'élargir son champ d'action, et s'est penchée sur la prochaine génération de conseiller·e·s UBUNTU. Le président et maire d’Al-Hoceima, Mohamed Boudra, a présidé la session et a rendu hommage au 70ème anniversaire de la Section européenne, le CCRE, qui aura prochainement lieu, ainsi qu’au 25ème anniversaire de Mercociudades. Il a par ailleurs félicité FLACMA pour la tenue récente de son Assemblée, au cours de laquelle le coprésident Johnny Araya a été élu président. 

"La désignation de nouveaux conseiller·e·s UBUNTU naît du besoin d’aborder les défis du monde post COVID-19, encore davantage exacerbés par la crise. Cela permettra à notre Organisation mondiale de renforcer sa stratégie, en accompagnant et en nourrissant son plaidoyer au niveau international, et en s’appuyant sur le travail du premier groupe consultatif UBUNTU" Dr. Mohamed Boudra, maire d’Al-Hoceima, président de CGLU.

Les nouveaux et nouvelles conseiller·e·s UBUNTU sont : Maria Fernanda Espinosa, 73ème présidente de l’Assemblée générale des Nations unies ; Barbara Samuels, directrice exécutive du Global Clearinghouse for Development Finance ; et le Professeur Kazuhiko TAKEUCHI, président de l’Institut des stratégies environnementales mondiales (IGES). Ils et elles s’appuieront sur le travail réalisé par le premier groupe consultatif UBUNTU, et contribueront à élargir notre champ d’action et nos efforts de sensibilisation auprès des Nations unies et d'autres parties prenantes.

Le Caucus européen convoqué par la section européenne de CGLU, le CCRE, s’est également déroulé tout au long de la journée. Il a réuni les membres européens autour de débats portant sur le Conseil mondial. Une session ouverte de la Commission sur le développement économique et social local a également été organisée, autour notamment de deux dialogues sur l’autonomisation économique des femmes et sur le rôle de la Commission face au défi du COVID-19. La réunion a également permis d’aborder le Forum sur le développement économique et social local qui se déroulera prochainement et se centrera sur la numérisation de l’économie, pour une transition vers une économie verte et durable, le dialogue social et le rôle majeur des femmes et de la jeunesse.

« Les gouvernements locaux et régionaux ont démontré leur capacité à répondre aux situations de crise, ainsi que leur capacité à réagir. Le rôle fondamental de CGLU est de garantir que les gouvernements locaux et régionaux ne fassent pas juste partie du cadre institutionnel permettant d’apporter une réponse en réaction aux situations de crise, mais bien que nous ayons notre place dans cette phase antérieure qu’est la phase de planification. » Paco Toajas, maire de Las Cabezas de San Juan, président de la Commission sur le développement économique et social local.

Retrouvez plus de #UCLGMeets demain, avec davantage de réunions des commissions de CGLU, la réunion du Comité de gestion financière et une session ouverte du Fonds international d’investissement municipal. Ne les ratez pas !

 

Jour 3: Mercredi 11 novembre 2020 - Commissions et Commissions institutionnelles de CGLU

Le troisième jour du Conseil mondial #UCLGMeets organisé par la ville de Guangzhou a débuté par une réunion consacrée à l'innovation urbaine en période de Covid, organisée par la Communauté de pratique de CGLU sur l'innovation urbaine. Cette session interactive a permis aux expert·e·s en innovation urbaine ainsi qu'aux élu·e·s locaux de discuter des nouvelles tendances en matière d'innovation urbaine apparues pendant la pandémie et de la manière dont l'innovation urbaine peut contribuer à la relance post-Covid.

"Le Prix international de Guangzhou a recueilli plus de 100 cas de gouvernance urbaine et d'innovation, et il est propice à la réalisation des ODD et du Nouvel Agenda urbain. On peut dire que ce prix est plus pertinent que jamais, car il met en lumière des mesures innovantes qui peuvent nous aider à parvenir à une gouvernance urbaine durable au-delà de la pandémie" M. Sun Xiuqing, secrétaire général adjoint, gouvernement municipal de Guangzhou

En amont de cette première réunion, la secrétaire générale Emilia Saiz a participé à une conférence de presse donnée par les médias de Guangzhou, au cours de laquelle elle a exposé les défis auxquels CGLU a été confrontée face à la pandémie, mais aussi les perspectives de l'Organisation mondiale en vue de la reprise. Un certain nombre de conditions ont été abordées, tels que le renforcement de la coopération internationale, l'implication des communautés dans la prise de décision, la refonte du système de gouvernance internationale ainsi que la redéfinition de notre rapport avec la planète, qui seront toutes essentielles pour une relance qui ne laisse personne ni aucun territoire pour compte.

La journée a été suivie d'une réunion du Comité de gestion financière, présidée par Berry Vrbanovic, maire de Kitchener et trésorier de CGLU. La réunion a porté sur l’évaluation de la santé financière de l'organisation et a abordé le budget et l'état financier de notre organisation à l'avenir. Le Comité de gestion financière a également abordé la clôture de l'exercice financier précédent, ainsi que le budget pour 2021, et l'approbation du Fonds international de solidarité de CGLU.

"Malgré les circonstances difficiles que le monde traverse, notre réseau témoigne de l'importance d'apprendre les uns des autres et de faire entendre notre voix unie". Berry Vrbanovic, maire de Kitchener, trésorier de CGLU

La journée a été suivie d'une session ouverte de la Commission Culture de CGLU. La séance a été officiellement ouverte par les co-président·e·s de la commission, Enrique Avogadro, ministre de la culture de la ville de Buenos Aires, Catarina Vaz-Pinto, maire adjointe à la culture de Lisbonne et Guadalupe Lozada, conseillère à la culture de la ville de Mexico. La session a également accueilli des participant·e·s de la Commission tels que Luca Bergamo, adjoint à la maire de Rome et vice-président de la Commission Culture de CGLU, Gonzalo Olabarría, conseiller de la Culture de Bilbao. Les participant·e·s ont discuté du plan de travail pour 2021, y compris le processus de la Charte de Rome 2020, l'outil d'apprentissage des sept clés et l'impact de la crise du COVID-19. Onur Eryuce, conseiller du maire d'Izmir, a partagé l'enthousiasme de la ville d'Izmir pour accueillir le 4e sommet de Culture de CGLU.

"En vue d'atteindre l'Agenda 2030, nous devons réfléchir à la nouvelle normalité et voir comment répondre aux défis qui se présentent par le biais de la culture" Guadalupe Lozada, conseillère municipale de la culture de la ville de Mexico. 

"Nous avons essayé d'apporter des réponses à la crise du COVID-19 du point de vue de la culture. Cela a été l'une des choses les plus importantes de ce réseau - fournir des informations et nous rassembler pour trouver des solutions à nos problèmes, en particulier pour faire face à la crise du COVID-19”. Catarina Vaz-Pinto, adjointe au maire à la culture de Lisbonne, et co-présidente de la Commission Culture de CGLU

“L'importance de la Commission est plus pertinente en temps de crise qu'auparavant. Nous espérons tirer les leçons de cette crise, le réseau est plus fort si nous y participons. Nous sommes attaché·e·s à l'idée de partager les meilleures pratiques, les projets, et de faire de la culture un pont en cette période de distance”. Enrique Avogadro, ministre de la Culture de la ville autonome de Buenos Aires et co-président de la Commission Culture de CGLU

La journée s'est terminée par une réunion du Fonds international d'investissement municipal qui a réuni les principaux acteurs du Fonds afin de faire le point sur les progrès réalisés et de discuter des prochaines étapes, dans le but d'inspirer d'autres gouvernements locaux à prendre exemple sur les villes pilotes qui préparent leur projet d'investissement grâce à l'assistance technique, et à s'accorder sur les priorités de travail pour le bon développement du Fonds.

"Les villes et les collectivités locales font partie de la réponse pour sauver la planète et améliorer le bien-être, car c'est là que se situe l'action. Le financement est plutôt du ressort des gouvernements nationaux. C'est là que se situe le dilemme. L'IMIF et la coalition avec CGLU représentent les systèmes qui permettront de réaliser ce changement" David Jackson, directeur du financement du développement local, FENU

"L'IMIF vise à faire évoluer l'écosystème des investissements et à unir nos forces pour préparer les projets : il a pour ambition de créer une culture de travail en commun et à créer des conditions à long terme pour le marché financier municipal et à avoir un impact sur les autres villes et régions" Jean-François Habeau, directeur exécutif, FMDV

“Ce que nous essayons de faire avec des outils tels que l'IMIF, c'est de montrer le potentiel de ces villes intermédiaires à attirer de gros investissements et à soutenir la fourniture de services locaux dans le cadre de leur développement. Nous continuerons à faire pression pour améliorer les capacités de financement locales et garantir que la fourniture de services locaux fasse partie intégrante du succès de tout plan de développement”. Emilia Saiz, secrétaire générale de CGLU

Demain, ne manquez pas l'ouverture officielle du Conseil mondial de CGLU organisé par la ville de Guangzhou ! Suivez #UCLGMeets pour en savoir plus !

Jour 4: Jeudi 12 novembre 2020 - Bureau exécutif de CGLU

L’inauguration du Conseil Mondial de CGLU s’est officiellement tenue lors du quatrième jour, avec une cérémonie d’ouverture à laquelle ont pris part plus de 280 participant·e·s et lors de laquelle a chanté le Choeur des Jeunes de Guangzhou, lors d’une réunion qui a rassemblé le président de CGLU et maire d’Al-Hoceima, le Dr Mohamed Boudra, le vice-président du comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois, Liu Qibao; le président de l'Association du peuple chinois pour l'amitié avec les pays étrangers (CPAFFC), Lin Songtia, et le maire de Guangzhou, Wen Guohui.

"La situation exceptionnelle que nous avons vécue au cours des derniers mois a non seulement changé notre manière de travailler, mais elle a surtout démontré la capacité de résilience de nos territoires, et le rôle clef que nous devons jouer pour continuer à protéger nos communautés et à leur fournir des services essentiels, en particulier aux personnes vulnérables.” Mohamed Boudra, maire d’Al-Hoceima, président de CGLU

“La pandémie nous montre une fois de plus que le monde est une communauté, avec un avenir partagé. Guangzhou s’est toujours engagée à promouvoir l’innovation, l’amélioration de la gouvernance et la coopération entre les villes, afin de leur permettre de contribuer à cet avenir partagé.Wen Guohui, maire de Guangzhou.

“Nous sommes prêts à augmenter notre communication et notre coordination avec le reste du monde, en particulier avec les gouvernements municipaux et locaux du monde entier, à nous unir avec eux pour faire face à la pandémie et aux défis économiques, à améliorer les efforts d’ouverture et à approfondir notre coopération  mutuellement bénéfique.” Liu Qibao, vice-président du comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois

“CGLU nous a offert un soutien pour faciliter l’échange d’expériences. Nos efforts conjoints montrent notre solidarité et notre partenariat en ces temps de difficulté, avec l’objectif d’améliorer la coopération multilatérale, et de promouvoir la coopération entre les villes et les gouvernements nationaux dans la lutte contre le virus.”  Lin Songtia, président de l'Association du peuple chinois pour l'amitié avec les pays étrangers (CPAFFC). 

L’ouverture a été suivie d’un débat politique pourtant sur “Aborder les inégalités, la clé dans l’ère COVID” qui a permis de présenter le rapport GOLD VI à venir. Le directeur général de l’OIM, Antonio Vitorino, le directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO), Qu Dongyu, et la directrice exécutive d’ONU-Habitat, Maimunah Mohd Sharif, ont encadré le débat, qui a été suivi des interventions du maire de Rabat, Mohamed Sadiki, de la préfète de Pichincha, Paola Pabón, du maire de Grigny, Philippe Rio, de Johnny Araya, maire de San José et coprésident de CGLU, de Carlos Martínez, maire de Soria et envoyé présidentiel de CGLU pour le Nouvel Agenda urbain, Evgeniya Lodvigova, maire adjointe de Kazan, et Garth Frizzell, président de la Fédération canadienne des municipalités. Les représentantes du monde universitaire, Caren Levy, du département de planification du développement de Bartlett, University College de Londres, et de la société civile, Adriana Allen, présidente de la Coalition internationale de l’Habitat, ont abordé l’importance de développer de nouveaux moyens de lutter contre les inégalités.

“Un monde sans la COVID-19 est possible, il ne tient qu’à nous d’en faire une réalité. Le mouvement municipal international a un rôle crucial à jouer dans la relance. Les villes et les gouvernements locaux doivent être le point de départ de cette relance.” Maimunah Mohd. Sharif, directrice exécutive d’ONU-Habitat

"De nombreuses villes et communautés ont été exposées à l’insécurité alimentaire, et on observe une augmentation de l'obésité et la diffusion rapide des maladies non transmissibles. L’intégration des systèmes alimentaires urbains, les espaces verts et le bien-être des personnes sont des domaines d’action fondamentaux pour le développement durable” Qu Dongyu, directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO)

“Nous avons besoin d’une réforme du multilatéralisme, mais peut-être aussi quelque chose de nouveau : le plurilatéralisme. Les gouvernements locaux et régionaux apportent quelque chose à la table mondiale que d’autres ne peuvent pas apporter : une légitimité, une volonté politique, et une structure organisationnelle permettant de soutenir le changement”.  Adriana Allen, présidente de la Coalition internationale de l’Habitat.

La journée s’est terminée avec la session statutaire du Bureau exécutif. La session était animée par le maire d’Al-Hoceima et président de CGLU, Mohamed Boudra, le maire de Xi’An et coprésident de CGLU, Li Mingyuan, la maire de Polokwane et coprésidente de CGLU, Thembisile Nkadimeng. Elle a permis de mettre en avant les Local4Action Hubs, une initiative permettant de valoriser les expériences que les membres de l’Organisation mettent en œuvre pour améliorer la collaboration et rendre compte des actions de localisation au niveau international. À cette occasion, Bilbao et le gouvernement provincial de Barcelone ont présenté leurs hubs respectifs, tandis que d’autres membres ont établi une relation entre le Venice City Solutions et les Local4Action hubs.

Le Bureau exécutif a également permis de donner le feu vert au processus de renouvellement des priorités stratégiques de l’Organisation mondiale pour 2022-2028. Prenant appui sur la Déclaration politique de Durban, et sur les documents basés sur l’apprentissage qui ont été produits pendant la pandémie, comme le Décalogue de CGLU pour l’ère post COVID-19 et la Charte de Rome 2020, le renouvellement des priorités stratégiques s’oriente vers le développement d’un Pacte pour l’avenir de l’humanité, construit avec et pour les personnes, avec et pour la planète, avec les gouvernements et pour la gouvernance. 

“Nous ressentons l’hospitalité et la vitalité de Guangzhou aujourd’hui. Permettez-moi de vous rappeler que les derniers mois ont été un véritable exercice de coopération, de solidarité et d’amitié. Nous avons démontré de la flexibilité, de la résilience et une grande capacité d’adaptation”  Li Mingyuan, maire de Xi'an, coprésident de CGLU

"Je crois que la représentation importante des organismes de Nations Unies et d’autres parties intéressées par les réunions que nous avons tenues jusqu’à maintenant témoignent de la place que notre organisation a gagné au niveau international” Thembisile Nkadimeng, maire de Polokwane, coprésidente de CGLU.

"Il est temps de commencer à regarder vers l’avenir, même si de nombreuses régions sont encore en train de subir une seconde vague. Nous allons bientôt commencer à définir nos priorités stratégiques. Le Décalogue et d’autres instruments politiques constituent des piliers importants pour construire cette stratégie, qui sont en train de prendre vie au sein de notre Organisation”. Jan Van Zanen, maire de La Haye, coprésident de CGLU.

"Je crois que je parle au nom de nous toutes et tous quand je dis que nos réunions ont commencé de manière impressionnante, non seulement au regard du haut niveau de représentation et des mots inspirants, mais aussi et surtout pour votre soutien continu. J’ai confiance dans le fait que le travail que nous faisons ensemble aura un impact positif sur nos communautés”. Dr. Mohamed Boudra, président de CGLU.

La journée a également permis de célébrer un Dialogue Politique de haut niveau sur la Transition écologique. Introduit par Li Mingyuan, maire de Xi’an et coprésident de CGLU, le débat a abordé les liens qu’il est nécessaire de tisser entre les processus démocratiques liés à la réalisation de la transition écologique, et les processus développés par les institutions internationales, ainsi que ceux basés sur la représentation nationale, et comment créer des synergies entre tous ces processus. 

La session, qui a rassemblé plus de 170 participant·e·s, a été modérée par Ronan Dantec, sénateur du Département de Loire-Atlantique, et par la secrétaire générale de CGLU, Emilia Saiz. Le Dialogue a entre autres réunit l’ancienne ministre française de la Transition écologique, Corinne Lepage, qui a présenté la Déclaration des Droits de l’Humanité, le maire d’Izmir, Tunç Soyer, la présidente du Conseil régional de Nouakchott, Fatimetou Abdel Malick, et le maire de Chefchaouen, Mohamed Sefiani, ainsi qu’Alison Evison, présidente de COSLA, une représentante du Parlement Européen, l’adjoint au maire de Dakar chargé des relations internationales, des représentant·e·s de Séoul, de la province de Santa Fe et de Terrassa et des représentant·e·s des membres et partenaires de la Global Taskforce, comme Gino Van Begin, secrétaire général d’ICLEI, Amanda Eichel, directrice exécutive de la Convention mondiale des maires, et les secrétaires généraux du CCRE, Fréderic Vallier, et de CGLU MEWA, Mehmet Duman.

"En tant que gouvernements locaux et régionaux, nous sommes prêts à catalyser le changement dont le monde a besoin en s’appuyant sur nos propres expériences. CGLU a proposé une approche fondée sur la nature, la culture et l’égalité dans le but de garantir une relance durable, en s’appuyant sur le cadre des Objectifs de développement durable" Li Mingyuan, maire de Xi'an y coprésident de CGLU

"La crise de la COVID-19 nous offre l’opportunité unique de nous redéfinir. Nous pouvons guider l’humanité sur une nouvelle voie. Cette transition est absolument essentielle, non seulement pour nous, mais aussi et surtout pour les générations à venir.” Corinne Lepage, ancienne ministre française de la Transition écologique.

"Nous souhaitons voir quelles contributions déterminées au niveau national on obtient à l’issue des négociations, et voir de quelle manière les gouvernements locaux et régionaux peuvent y contribuer. Nous demandons aux Nations d’augmenter et de favoriser les conditions pour permettre aux collectivités territoriales de recevoir et d’accéder aux financements en vue de mettre en œuvre des actions de terrain en faveur du climat.” Gino van Begin, secrétaire général d’ICLEI.

Demain ne ratez pas la clôture du Conseil mondial de CGLU à Guangzhou, avec un débat politique sur la relance au lendemain de la crise de la COVID-19, et la session statutaire du Conseil Mondial ! Suivez #UCLGMeets pour plus d’infos !

Jour 5: Vendredi 13 novembre 2020 - Conseil mondial de CGLU

Le dernier jour de notre Congrès Mondial #UCLGMeets a réuni plus de 300 participant·e·s lors de la session d’ouverture du Conseil mondial. Le Dr Mohamed Boudra, maire d’Al-Hoceima et président de CGLU, a ouvert la session en présentant le pacte pour l’avenir que notre organisation mondiale prépare actuellement afin de transformer la planète. La session d’ouverture, suivie du débat politique “Montrer la voie de la reprise: vers un nouveau pacte pour l’avenir”, a rassemblé Volkan Bozkır, président de l’Assemblée Générale des Nations Unies, Uğur İbrahim Altay, maire de Konya, Song Jingwu, ancien vice-président de l'Association du peuple chinois pour l'amitié avec l'étranger et coprésident de CGLU-ASPAC, Hu Hong, maire adjoint de Guangzhou, et a permis de diffuser l’intervention vidéo du secrétaire général des Nations Unies, António Guterres.

Je souhaite que nous soyons sincères, ouverts et audacieux, et que nous puissions avoir des échanges interactifs desquels nous pourrons apprendre, et ainsi continuer à garantir que le travail de notre Organisation réponde le plus possible aux demandes de nos membres et de nos communautés.Mohamed Boudra, président de CGLU, maire d’Al-Hoceima.

Nous devons répondre aux plus vulnérables, et les villes sont aussi résilientes que les populations les plus vulnérables qu’elles accueillent. Dans ce contexte, la brèche numérique qu’il existe entre le monde urbain et le monde rural, ainsi qu’entre les pays développés et ceux en développement, est très claire. Pour réellement parvenir à faire en sorte que les villes soient durables, nous devons aborder la question de l’inclusion.Volkan Bozkır, président de l’Assemblée Générale des Nations Unies

“Nous savons que, dorénavant, l’ONU soutiendra notre travail. Nous espérons voir CGLU se renforcer à l’avenir car nous savons que le travail que nous réalisons est plus important que jamais, et nous espérons que CGLU pourra jouer le rôle d’observateur aux Nations Unies.” Uğur İbrahim Altay, maire de Konya, coprésident de CGLU.

“Les gouvernements locaux et régionaux ont un rôle clef à jouer pour tirer parti du potentiel de transformation de l'urbanisation. Vous êtes la clef qui permet de relier les différents points. Votre action peut nous conduire vers des schémas de consommation plus sains.” Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU 

Nous espérons faciliter la reprise ainsi que l’économie. Dans la région d’Asie Pacifique, les pays ont coopéré et se sont soutenus les uns les autres pour lutter contre le virus.” Song Jingwu, ancien vice-président de l'Association du peuple chinois pour l'amitié avec l'étranger et coprésident de CGLU-ASPAC.

“Cette rencontre se tient, avec, en toile de fond, la pandémie de la Covid-19. Je souhaiterais vous remercier pour votre confiance en Guangzhou : notre engagement pour la coopération n’a jamais cessé d’exister.” Hu Hong, maire adjoint de Guangzhou.

Olivier De Schutter, rapporteur spécial des Nations Unies sur l’extrême pauvreté et les droits humains, et le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, ont marqué les contours du débat politique qui a suivi, avec une discussion qui avait pour objectif de poser les bases de la mise en œuvre du Pacte pour l'avenir, qui servira de guide au mouvement municipal dans les années à venir. Barbara Samuels, directrice exécutive du Centre d’échange mondial pour le financement du développement (Global Clearinghouse for Development Finance) et récemment nommée conseillère UBUNTU de CGLU, Geoff Makhubo, maire de Johannesburg, Garth Frizzell, président de la Fédération canadienne des municipalités (FCM), Ellen van Selm, maire d’Opsterland et membre du conseil de l’Association des municipalités néerlandaises (VNG), Gunn Marit Hegelsen, première vice-présidente de l’Association norvégienne des autorités locales et régionales (KS) et coprésidente du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux européens, et Arnaud Ngatcha, premier adjoint à la maire de Paris, ont exposé les initiatives menées par les maires au cours de la pandémie, ainsi que les mesures nécessaires à apporter pour s’assurer de ne laisser personne pour compte dans les processus de relance. Souad Abderrahim, maire de Tunis, Roland Schäffer, maire de Bergkamen, Carlos Martínez, maire de Soria et envoyé de la présidence de CGLU pour le Nouvel Agenda urbain, Berry Vrbanovic, maire de Kitchener et trésorier de CGLU, et Christian di Candia, maire de Montevideo, ont également pris part au débat et pris la parole.  

Nous devons changer nos mentalités, développer un nouveau vocabulaire, de nouveaux partenariats, de nouvelles actions; et vous, au niveau local, devez en être les pionniers et les pionnières.Barbara Samuels, directrice exécutive du Centre d’échange mondial pour le financement du développement et nouvelle conseillère UBUNTU de CGLU.

"Pour garantir la durabilité de nos services, nous devons nous diriger vers la propriété démocratique de l’ensemble des services. Cela permettra de faire en sorte que toutes et tous puissent y accéder, et que les gouvernements locaux et communautés locales puissent travailler main dans la main pour le garantir, et ainsi assurer le développement de toutes et tous. La remunicipalisation est une initiative centrée sur les personnes.” Olivier De Schutter, rapporteur spécial des Nations Unies sur l’extrême pauvreté et les droits humains  

"Nous ne pouvons pas revenir à la normale. Les villes sont les championnes des zones urbaines vertes et sûres de l’avenir. Ce n’est qu’en travaillant ensemble que nous pourrons construire un monde plus sûr et en meilleure santé”. Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé.

Le Conseil mondial s’est terminé avec la tenue de sa session statutaire, principal organe de notre mouvement municipal permettant de formuler des politiques. La session s’est divisée en quatre segments différents. Le premier segment introductif était présidé par Thembisile Nkadimeng, coprésidente de CGLU et maire de Polokwane. Intitulé “Renforcer l’organisation”, ce segment avait pour objectif de proposer une mise à jour sur différents sujets concernant de manière immédiate notre organisation. La coprésidente a de plus présenté le Pacte pour l’avenir, approuvé la veille par le Bureau exécutif.

Les trois autres segments, intitulés “Actions de CGLU pour les personnes”, “Actions de CGLU pour la planète” et “Actions de CGLU pour le gouvernement” ont permis d’aborder les trois composantes du Pacte pour l’avenir, et ont été présidés par le coprésident de CGLU et maire d’Utrecht, Jan Van Zanen, la coprésidente Thembisile Nkadimeng et le président de CGLU et maire d’Al-Hoceima, le Dr. Mohamed Boudra. Chacun de ces trois segments a invité les maires et représentant·e·s politiques membres du Conseil mondial à intervenir, ainsi que plusieurs partenaires de la société civile, du monde universitaire et autres parties prenantes intéressées, dans le but de recueillir leurs avis et engagements au regard de la transformation de la planète et de la mise en oeuvre du Pacte

En tout, 23 intervenant·e·s ont pris la parole lors de cette session de travail. Dans le segment “Actions de CGLU pour les personnes”, María Soledad Cisternas Reyes, envoyée spéciale des Nations Unies en matière de handicap et d’accessibilité, Sami Kanaan, maire de Genève et coprésident du groupe de travail permanent de CGLU sur la prévention et la gestion territoriales des crises, Salvatore Martello, maire de Lampedusa, José Ribeiro, maire de Valongo, André Viola, président du département de l’Aude, Mustafa Tunç Soyer, maire d’Izmir, Luca Bergamo, maire adjoint de Rome, et le Dr. Gholamhossein Mohammadi, conseiller auprès du maire de Téhéran et président du Centre des communications et des affaires internationales de la ville, ont tous évoqué l'importance d'une relance centrée sur les personnes.

"La Charte de Rome promeut la participation culturelle comme condition, à la fois nécessaire et instrumentale, dans la réalisation de l'équité, de la justice et de la dignité humaine. En un mot: la participation culturelle comme étant essentielle pour le développement durable de toutes les villes et de notre planète" Luca Bergamo, maire adjoint de Rome,

Je constate l’intérêt de CGLU pour l’établissement de partenariats avec l’ONU, et je crois que le mandat de cette alliance avec l’envoyée spéciale sur le handicap est un élément très concret qui permettra de travailler particulièrement sur l’accessibilité, en nous connectant à différents acteurs dans le but de donner plus de force à cette thématique.María Soledad Cisternas Reyes, envoyée spéciale de l’ONU en matière de handicap et d’accessibilité. 

"Lors du Sommet Culture de CGLU, nous continuerons de promouvoir la culture en tant que 4ème pilier du développement durable, afin de pouvoir offrir à nos sociétés les outils indispensables à la co-création et à la liberté. Nous souhaitons que le Sommet Culture fasse lui-même partie de la régénération culturelle.” Mustafa Tunç Soyer, maire d’Izmir

Dans le segment “Actions de CGLU pour la planète”, Pablo Jurado, président du Consortium des gouvernements provinciaux autonomes de l'Equateur (CONGOPE) et vice-président du Forum des Régions de CGLU, Miguel Lunghi, maire de Tandil, Mohamed Sefiani, maire de Chefchaouen et président du Forum des Villes intermédiaires de CGLU, Laia Bonet, maire adjointe de Barcelone, et Emilio Játon, maire de Santa Fe, ont abordé la nécessité d’une véritable transition écologique, impulsée par les communautés, et d’établir une relation plus positive avec la nature.

La transformation numérique ne doit laisser personne pour compte. Nous avons besoin d’un changement important. Nous avons besoin de droits numériques et écologiques, et nous avons besoin de nouvelles institutions qui les fassent respecter.Laia Bonet, maire adjointe de Barcelone

"La relance doit être résiliente et verte, localisée, en particulier dans les pays du Sud. Elle doit constituer une opportunité pour accélérer la mise en œuvre des programmes mondiaux. Le Forum des Villes intermédiaires s’engage à travailler dans ce sens, ainsi que sur le pacte mondial pour la planète.” Mohamed Sefiani, maire de Chefchaouen, président du Forum des Villes intermédiaires de CGLU

Dans le segment “Actions de CGLU pour le gouvernement”, Ilsur Metshin, maire de Kazan, président du Comité consultatif des autorités locales auprès des Nations Unies (UNACLA), Philip Rode, directeur du Département Villes de la London School of Economics (LSE Cities), Carlos Martínez, maire de Soria et envoyé de la présidence de CGLU sur le Nouvel Agenda urbain,  Nuria Marín, maire de l’Hospitalet de Llobregat et présidente du gouvernement provincial de Barcelone, Souad Ben Abderrahime, maire de Tunis, José Alfonso Suárez del Real, secrétaire du gouvernement de la ville de Mexico, Fatimetou Abdel Malick, présidente de la région de Nouakchott, Paola Pabón, préfète de la province de Pichincha, Linda Voortman, maire adjointe d’Utrecht, et Carola Gunnarsson, maire de Sala, vice-présidente de l’Association suédoise des autorités locales et régionales (SALAR) et vice-présidente de CGLU pour l’Europe, ont abordé la nécessité de renouveler la démocratie locale et de renforcer le lien entre les institutions et les communautés.

"UNACLA a un rôle important à jouer dans la promotion de l’idée que le Nouvel Agenda urbain constitue la première étape vers la localisation. Il nous guidera dans l’atteinte des ODD ainsi que des accords de Paris”. Ilsur Metshin, maire de Kazan, président du Comité consultatif des autorités locales auprès des Nations Unies (UNACLA)

“Il sera essentiel d’intégrer une perspective participative dans la gouvernance si on veut construire des sociétés plus résilientes et s’assurer de ne laisser personne pour compte. Les citoyens et citoyennes doivent être placé·e·s au centre de ce processus, et ils et elles doivent pouvoir participer de manière accessible, transparente et ouverte.” Carola Gunnarsson, maire de Sala, vice-présidente de CGLU.